- J’ai aimé Audi A8 60 TFSI e quattro
- Je n’ai pas aimé Audi A8 60 TFSI e quattro
- Donc Audi A8 60 TFSI e quattro
Pas encore électrique, l’Audi A8 récemment restylée existe bien en variante hybride rechargeable. L’A8 60 TFSI e Quattro associe un V6 3.0 l turbocompressé essence de 340 ch (250 kW) et 500 Nm et un petit moteur électrique de 60 kW (82 ch) en continu et 100 kW (136 ch) en pic avec un couple de 400 Nm. Grâce à ce duo, cette voiture de 5,20 m de long dispose d’une écurie de 462 ch (340 kW) et 700 Nm. La batterie lithium-ion a une capacité utile de 14,4 kWh. Elle se recharge avec une puissance maximale de 7,4 kW. Il faut donc 2 heures au minimum sur la prise pour récupérer 100 % d’autonomie électrique.
J’ai aimé Audi A8 60 TFSI e quattro
Dans le trio BMW Série 7 (i7) et Mercedes Classe S (EQS), l’Audi A8 apparaît comme la moins audacieuse. Pourtant, ce classicisme apparent cache une technologie à la pointe, au service des passagers. Tout comme la finition, taillée au cordeau. Sans fioritures, mais avec, en vrac, des stores associés à la commande des vitres électriques, des sièges chauffants et massants à l’avant et à l’arrière, une prise 230 V à l’arrière, du multimédia à la page et une ambiance sonore de salon de mélomanes. On n’en attend pas moins d’un vaisseau amiral axé sur le luxe. Cette sérénité est également apportée par un empattement de 3 m qui laisse pas mal de place aux jambes. Il y a une 5e place, mais – comme presque toujours – ce sera celle du puni.
C’est la nuit surtout que l’Audi A8 s’affirme. L’ambiance lumineuse offre un cocon rassurant et personnalisable. Mais le plus surprenant est dans la halo des phares LED Digital Matrix. Ils sont d’une efficacité redoutable. 1,3 million de micro miroirs s’activent pour inonder l’environnement de lumière sans éblouir les autres usagers (personne ne s’est plaint en tout cas). Ce système laisse aussi apparaître sur la route des flèches à travers le faisceau lumineux pour guider le conducteur. Rien ne semble lui échapper. En prime, les phares avant offrent des animations lumineuses personnalisables. C’est amusant au démarrage ou à l’extinction… des feux. À l’arrière, la technologie OLED de sa rampe lumineuse la rend visible de loin et peut adapter sa luminosité en cas de danger.
Je n’ai pas aimé Audi A8 60 TFSI e quattro
L’Audi A8 invite aux déplacements au long cours, et au voyage. On ouvre le coffre et « quoi ? , c’est quoi ce “petit” coffre » ? C’est relatif, car il offre tout de même 390 l. Mais c’est loin des 505 l des variantes 100 % thermiques. Quel dommage de devoir gâcher la ligne épurée de l’Audi A8 avec un coffre de toit. Elle va encore plus ressembler à une A6. Car le style Audi décliné à l’envi finit par ne plus assez définir la filiation du modèle. Malgré sa stature, la « limousine » reste un peu trop discrète dans la gamme. C’est sans doute ce que recherchent les clients de cette voiture. Ils préfèrent probablement se sentir choyés à bord plutôt que d’afficher trop ostensiblement, avec trop d’audace, leur privilège. Est-elle chère ? Rationnellement : oui. L’inverse eut été surprenant. Pourtant son prix de base de 113.920 €, sans se plonger dans la liste des options, fait de l’Audi A8 60 TFSI e quattro la plus « abordable » du sempiternel trio Audi-BMW-Mercedes dans cette catégorie, en PHEV. Elle existe aussi avec un empattement long à 119.960 €.
Donc Audi A8 60 TFSI e quattro
Comment ne pas prendre plaisir dans une voiture comme l’Audi A8 60 TFSI e quattro ? On reste au volant d’une longue berline, routière, confortable et affutée. Le soin à bord de l’habitacle, la puissance et les technologies au service des occupants sont des alliés des avaleurs de kilomètres. Certes, pour diminuer la consommation et son empreinte écologique, il faut être vigilant avec le système hybride. La recharge systématique et rigoureuse est indispensable. Et avant de monter sur l’autoroute pour un long trajet, il faudra chipoter sur l’écran pour garder la réserve électrique, ou remplir la batterie avant d’avancer à pas feutrés en ville.