Le site gouvernemental Rappel Conso avait donné l’alerte le 3 mai dernier.
À la suite du rappel massif de 600 000 voitures C3 et DS3 du constructeur Citroën le 3 mai dernier pour un défaut d’airbags, les automobilistes propriétaires ne décolèrent pas.
La difficulté étant que les propriétaires ont reçu ces fameux courriers il y a très peu de temps. «Ma mère de 75 ans, propriétaire d’une C3 achetée en 2016, a reçu le courrier le 13 mai alors qu’il a été envoyé le 30 avril, ce qui s’avère une négligence grave et une faute professionnelle de la part de ce constructeur, au vu de l’urgence et de la gravité de la situation», dénonce Alexia, une automobiliste toulousaine auprès de La Dépêche. D’autant que rappeler 600 000 voitures et demander à leurs propriétaires de se charger rapidement du problème, impliquent forcément des complications.
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Des voitures de prêt indisponibles
Comme le relatent nos confrères, ce sont des centaines de milliers d’automobilistes qui sont soit laissés sur le carreau, soit baladés de service en service. Aussi, dans certains garages, les voitures de courtoisie prêtées le temps des réparations ne sont plus disponibles, générant des difficultés de déplacements chez les personnes concernées. Pire encore, des interlocuteurs suggèrent aux clients de se tourner vers… Takata, qui a fait faillite il y a de cela sept ans.