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Renault Kadjar : est-il vraiment fiable ?

renault kadjar : est-il vraiment fiable ?

Renault Kadjar : est-il vraiment fiable ?

Kadjar 1.3 TCe EDC Black Edition – 160 ch – 39 400 € (1)

1. Dernier tarif en vigueur paru pour ce modèle.

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Le Kadjar adore rouler ! Ni trop souple, ni trop ferme, les ingénieurs Renault ont trouvé un bon compromis entre confort et dynamisme à son volant.

Crédit photo : Renault

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Les gros rouleurs préféreront logiquement opter pour un diesel peu gourmand sur les longs trajets.

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L’essence conviendra mieux à de plus petits rouleurs, mais ayant besoin d’espace et de confort au quotidien.

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Étant un SUV compact ne dépassant que de justesse le 1,3 tonne, motorisation diesel ou essence lui convient tout autant.

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Renault a en effet offert la possibilité d’opter pour 4 roues motrices.

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Le Kadjar est l’un de ces SUV qui n’a pas oublié que certains de ses clients sortent de temps en temps des sentiers battus.

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Lancé en 2015, le Kadjar n’aura finalement connu qu’une seule génération. Eh oui ! il va bientôt laisser sa place à l’Austral.

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Le SUV au losange a reçu son facelift de mi-carrière en 2018.

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Les modifications n’ont pas changé grand-chose. Principalement un peu moins de plastique noir et plus d’éléments en couleur carrosserie.

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Le Kadjar est également une excellente option pour les familles.

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L’Austral est le nouveau modèle cœur de gamme des SUV Renault, en remplacement du Kadjar.

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Le Renault Kadjar connait déjà son successeur : l’Austral. Mais est-ce intéressant de l’acheter d’occasion ? Voici son bilan de fiabilité après 100 000 km !

Malgré une carrière en demi-teinte, le Renault Kadjar est disponible en nombre sur le marché de l’occasion, le plus souvent à des tarifs attractifs. Mais se montre-t-il fiable dans le temps ? Pour le savoir, il a passé le test des 100 000 km !

Renault Kadjar : un SUV familial bon marché

Lancé en 2015, le Kadjar effectue un début de carrière honorable, jusqu’à l’arrivée de l’actuel Peugeot 3008, bien plus sexy. Sous une ligne très classique, il reprend des éléments techniques de l’allié Nissan, ceux du Qashqai2. Pour ce test de 100 000 km, c’est le 1.3 TCe 160 EDC essence, le plus puissant de la gamme qui a été mis à l’épreuve. Au fil du temps, notre cobaye, datant de mai 2019, a montré plusieurs faiblesses… On a relevé la sellerie qui se déchire, des tapis de coffre très usé… Le démontage a aussi révélé plusieurs points de corrosion. En revanche, mécaniquement, le moteur et la boîte ont bien résisté.

Mécanique : un vilain petit canard

Diesel

Le Kadjar fait principalement appel à deux vieilles connaissances : les 1.5 (110 puis 115 ch) et 1.6 dCi (130 ch) maison. Deux blocs qui ont été fiabilisés bien avant le lancement de ce SUV, et n’ont donc pas connu de pannes récurrentes. Peu répandu, le 1.7 dCi 150 se révèle très fiable.

Essence

Disponibles à partir du restylage (rentrée 2018), les 1.3 TCe 140 et 160 ont subi plusieurs remises à niveau dans le réseau, qui leur ont permis d’éviter les pépins. Ce n’est pas le cas, loin de là, du 1.2 TCe 130 qui les a précédés. Une segmentation défectueuse et une pression trop faible au niveau du collecteur d’admission créent un phénomène d’aspiration de l’huile du bas vers le haut moteur. La consommation dépasse ainsi fréquemment 1 l/1 000 km ! Malgré un rappel en 2019, le problème n’a pas été résolu et de nombreux exemplaires ont fini par casser après seulement 50 000 à 60 000 km. Enfin, le 1.6 TCe 165 de début de carrière se montre robuste… mais gourmand.

Transmission

Le système quatre roues motrices est repris du Nissan Qashqai 2. Eprouvé, il résiste bien, même avec un fort kilométrage. Qu’elles soient manuelles (6 rapports) ou robotisées à double embrayage (7 vitesses), les boîtes de vitesses s’avèrent également irréprochables en matière de fiabilité.

Électronique : des bugs agaçants

Système multimédia

Privé du dispositif Renault R-Link jusqu’à son restylage, le Kadjar a été épargné par les bugs à répétition jusque-là. Ce n’est plus le cas à partir d’août 2018, même si les problèmes nécessitent seulement une reprogrammation.

Bips en tout genre

Les alertes du freinage automatique d’urgence, d’antipollution ou de radar de recul se déclenchent parfois sans raison. Un redémarrage suffit à les faire taire. Le réseau peut effectuer une reprogrammation (120 €) mais ce n’est qu’une solution provisoire.

Matériaux : trop d’économies visibles

Habitacle

Les économies faites par Renault sont, ici, très visibles. Les plastiques et les moquettes sont de facture très moyenne, tandis que les inserts en similicuir de certains sièges se déchirent après seulement 40 000 km.

Carrosserie

La protection des soubassements laisse à désirer, ce qui augure d’un mauvais vieillissement. Et les nombreuses parties en plastique brut (boucliers, bas de porte) ne sont pas très valorisantes. Enfin, certains Kadjar souffrent d’un défaut d’alignement des ouvrants.

Conclusion : pas à la hauteur de la concurrence

Inutile d’épiloguer sur le cas du 1.2 TCe : le risque de casse est tellement élevé qu’il est à éviter absolument. Hormis ce bloc, le Kadjar fait preuve d’une très honorable fiabilité mécanique. Pour le reste, Renault a poussé trop loin les économies de conception. Matériaux “cheap”, ajustements peu soignés, bugs électroniques intempestifs… ce SUV accumule les petits soucis. Pour se faire pardonner, il affiche des tarifs en occasion très inférieurs à la moyenne.

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