- Un SUV lancé en 2015 mais au look vite dépassé
- Mécanique : un vilain petit canard
- DIESEL
- ESSENCE
- TRANSMISSION
- Électronique : des bugs agaçants
- SYSTÈME MULTIMÉDIA
- BIPS EN TOUT GENRE
- Matériaux : trop d’économies visibles
- HABITACLE
- CARROSSERIE
- Conclusion : pas à la hauteur de la concurrence
Occasion : 5 Renault Kadjar à moins de 15 000 €
Les modifications n’ont pas changé grand-chose. Principalement un peu moins de plastique noir et plus d’éléments en couleur carrosserie.
Crédit photo : Renault
Le SUV au losange a reçu son facelift de mi-carrière en 2018.
Crédit photo : Renault
Le Kadjar est également une excellente option pour les familles.
Crédit photo : Renault
Les gros rouleurs préféreront logiquement opter pour un diesel peu gourmand sur les longs trajets.
Crédit photo : Renault
L’essence conviendra mieux à de plus petits rouleurs, mais ayant besoin d’espace et de confort au quotidien.
Crédit photo : Renault
Étant un SUV compact ne dépassant que de justesse le 1,3 tonne, motorisation diesel ou essence lui convient tout autant.
Crédit photo : Renault
Le Kadjar est l’un de ces SUV qui n’a pas oublié que certains de ses clients sortent de temps en temps des sentiers battus.
Crédit photo : Renault
Renault Kadjar (2022) : voici à quoi le SUV devrait ressembler !
Il faut dire que le Kadjar actuel n’avait que très peu de personnalité dans le style. Enfin de l’audace ?
Crédit photo : Nicolas Soler / EMAS
L’arrière du Kadjar sera profondément remanié
Crédit : FLORIAN GROUT / EMAS
Adieu les rondeurs, le Kadjar 2 adoptera des lignes plus marquées.
Crédit : FLORIAN GROUT / EMAS
renault kadjar
renault kadjar
RENAULT KADJAR
Autant le moteur du Kadjar est vif et bien secondé par la boîte EDC, autant son comportement routier apparaît pantouflard.
Le Renault Kadjar vient tout juste terminer sa carrière. Sorti en 2015, il a été remplacé par l’Austral tout récemment. Avec de très nombreux exemplaires en occasion désormais, vous vous demandez sans doute quels problèmes sont les plus fréquents sur le SUV du losange !
Malgré une carrière en demi-teinte, le Renault Kadjar est disponible en nombre en occasion, le plus souvent à des tarifs attractifs. Mais se montre-t-il fiable dans le temps ? Voici les problèmes les plus fréquents rencontrés sur l’ancien SUV compact du constructeur français, tout juste remplacé par l’Austral !
Un SUV lancé en 2015 mais au look vite dépassé
Lancé en 2015, le Kadjar effectue un début de carrière honorable. Mais un an plus tard, l’arrivée du Peugeot 3008 change la toute la donne. Bien plus sexy, le SUV de la firme sochalienne va littéralement devenir un best-seller avec plus d’1 million de modèles écoulés depuis 2016. Le Kadjar, au visuel bien plus consensuel et classique, aura tout de même été produit à plus de 685 000 exemplaires en tout juste un an de plus. Au niveau de la technique, le modèle de chez Renault reprend les éléments de l’allié Nissan, ceux du Qashqai 2.
Mécanique : un vilain petit canard
DIESEL
Le Kadjar fait principalement appel à deux vieilles connaissances : les 1.5 (110 puis 115 ch) et 1.6 dCi (130 ch) maison. Deux blocs qui ont été fiabilisés bien avant le lancement de ce SUV, et n’ont donc pas connu de pannes récurrentes. Peu répandu, le 1.7 dCi 150 se révèle très fiable.
ESSENCE
Disponibles à partir du restylage (rentrée 2018), les 1.3 TCe 140 et 160 ont subi plusieurs remises à niveau dans le réseau, qui leur ont permis d’éviter les pépins.
Ce n’est pas le cas, loin de là, du 1.2 TCe 130 qui les a précédés. Une segmentation défectueuse et une pression trop faible au niveau du collecteur d’admission créent un phénomène d’aspiration de l’huile du bas vers le haut moteur. La consommation dépasse ainsi fréquemment 1 l/1 000 km ! Malgré un rappel en 2019, le problème n’a pas été résolu et de nombreux exemplaires ont fini par casser après seulement 50 000 à 60000 km. Enfin, le 1.6 TCe 165 de début de carrière se montre robuste… mais gourmand.
TRANSMISSION
Le système quatre roues motrices est repris du Nissan Qashqai 2. Eprouvé, il résiste bien, même avec un fort kilométrage. Qu’elles soient manuelles (6 rapports) ou robotisées à double embrayage (7 vitesses), les boîtes de vitesses s’avèrent également irréprochables en matière de fiabilité.
Électronique : des bugs agaçants
SYSTÈME MULTIMÉDIA
Privé du dispositif Renault R-Link jusqu’à son restylage, le Kadjar a été épargné par les bugs à répétition jusque-là. Ce n’est plus le cas à partir d’août 2018, même si les problèmes nécessitent seulement une reprogrammation.
BIPS EN TOUT GENRE
Les alertes du freinage automatique d’urgence, d’antipollution ou de radar de recul se déclenchent parfois sans raison. Un redémarrage suffit à les faire taire. Le réseau peut effectuer une reprogrammation (120 €) mais ce n’est qu’une solution provisoire.
Matériaux : trop d’économies visibles
HABITACLE
Les économies faites par Renault sont, ici, très visibles. Les plastiques et les moquettes sont de facture très moyenne, tandis que les inserts en similicuir de certains sièges se déchirent après seulement 40 000 km.
CARROSSERIE
La protection des soubassements laisse à désirer, ce qui augure d’un mauvais vieillissement. Et les nombreuses parties en plastique brut (boucliers, bas de porte) ne sont pas très valorisantes. Enfin, certains Kadjar souffrent d’un défaut d’alignement des ouvrants.
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Conclusion : pas à la hauteur de la concurrence
Inutile d’épiloguer sur le cas du 1.2 TCe : le risque de casse est tellement élevé qu’il est à éviter absolument. Hormis ce bloc, le Kadjar fait preuve d’une très honorable fiabilité mécanique. Pour le reste, Renault a poussé trop loin les économies de conception.
Matériaux “ cheap ”, ajustements peu soignés, bugs électroniques intempestifs… ce SUV accumule les petits soucis.
Pour se faire pardonner, il affiche des tarifs en occasion très inférieurs à la moyenne.