Plus typée loisirs qu’une simple Stepway, la Sand’up propulsait la Sandero au rang de véhicule de plage. Une Citroën Pluriel en mieux calibrée et sans excès de zèle ?
Mais Sand’up ça commence aussi et surtout comme Sandero, au Brésil et plus largement en Amérique du Sud, la Sandero c’est une Renault. Dacia n’a pas traversé l’Atlantique.
Une presque Pluriel
Finalement, il ne manquait plus qu’à cette étude de style de pouvoir ôter ses arches de toit pour se transformer en cabriolet et alors concurrencer la Citroën Pluriel. Cette dernière garde tout de même l’avantage d’une étonnante silhouette de spider, quatrième corde à son arc. Mais dont la clientèle n’a jamais vraiment profité du fait de lourdes arches (12 kg chacune) à remiser et surtout à manipuler.
Au moment où la marque au double chevron est plus que jamais reléguée comme l’entrée de gamme du groupe Stellantis, pas low-cost mais plutôt « essentielle » et que Dacia s’émancipe de sa posture de firme à bas coûts pour mieux s’orienter vers une lucrative posture « loisirs» les destins sont plus que jamais croisés. Jusque boutiste, Dacia a depuis poussé le curseur très très loin en matière de buggy, le Manifesto présenté au mondial de l’Auto à l’automne 2022 en témoigne.
La Renault Sand’up, c’est aussi l’esquisse d’une Sandero en mode break de chasse, antithèse d’une Logan MCV de l’époque qui procède davantage de l’utilitaire. Tout pour plaire et faire travailler l’imaginaire autour de la marque.