Le nombre de voitures particulières neuves a baissé de 2,9% au mois de mai par rapport à la même période l’an dernier. Il s’agit d’un premier repli depuis l’été 2022. Pour autant, notamment grâce aux mois de janvier et février, le marché des véhicules légers neufs a progressé de 5,6% sur les cinq premiers mois de l’année par rapport à la même période l’an dernier.
Au total, sur ces deux catégories, le marché des véhicules légers neufs a connu en mai une baisse de 2%. Pour autant, notamment grâce aux mois de janvier et février, le marché des véhicules légers neufs a progressé de 5,6% sur les cinq premiers mois de l’année par rapport à la même période l’an dernier. Pendant cette période, plus de 894.000 ont été immatriculés, dont 82% de voitures particulières. Sur ces cinq mois, 17,6% de ces voitures particulières neuves étaient électriques, 8% hybrides rechargeables. Quelque 32% roulaient à l’essence, 7,7% au gazole (en repli par rapport à 2023).
“Pas un signal positif”
Le bilan de mai est “moins bon que celui qu’on attendait”, souligne Julien Billon, directeur général de AAA Data, qui pointe un phénomène d'”attentisme” des clients dans un contexte français et européen incertain. C’est le “premier repli enregistré depuis août 2022, ce n’est pas un signal positif”, a-t-il relevé. Aujourd’hui, nombre de clients attendent d’y voir plus clair sur les réglementations à venir en termes d’électrification, a-t-il expliqué à l’AFP, évoquant notamment, sur fond d’élections européennes, le sort du positionnement de l’UE à l’égard des véhicules thermiques neufs, qui seront interdits à la vente en 2035.
Le chiffre de 141.000 immatriculations de voitures particulières neuves reste en tout cas très inférieur aux niveaux d’avant le Covid, où mai voyait quelque 170.000 à 180.000 ventes de voitures neuves (jusqu’à 193.000 en mai 2019), souligne l’expert.
Du côté des constructeurs, le géant franco-italo-américain Stellantis subit le plus gros recul, à -10% en mai sur un an (plus de 38.000 immatriculations de voitures particulières, soit 27% de part de marché). Le groupe Renault perd 4,7% (26,2% du marché français). En revanche, Volkswagen, premier importateur en France, et Toyota gagnent respectivement 15,4% et 32,7% d’immatriculations en mai sur un an. Tesla recule de 45% avec un peu moins de 2.200 voitures (1,5% de part de marché). Les SUV restent très populaires : sur les cinq premiers mois de l’année, ils ont représenté 47% des immatriculations.