Au moment de faire le bilan du Grand Prix d’Arabie saoudite, Charles Leclerc et Carlos Sainz concèdent un rythme insuffisant pour jouer le podium.
Pour la première fois depuis le Grand Prix d’Arabie saoudite 2021, les deux Ferrari étaient à l’arrivée d’une course de Formule 1 hors du top 5. La Scuderia avait de grands espoirs pour ce week-end avec une piste de Djeddah où la dégradation des pneus – sa faiblesse – est nettement moindre qu’à Bahreïn, mais cela n’a pas suffi.
Charles Leclerc s’est qualifié à un dixième et demi de la pole position de Sergio Pérez mais était relégué au douzième rang de la grille par une pénalité moteur, alors que Carlos Sainz ne s’était qualifié que cinquième derrière la Mercedes de George Russell. En course, leur rythme était si médiocre qu’ils se sont classés sixième et septième, l’Ibère à 36 secondes du vainqueur, le Monégasque relégué à 43 secondes.
Leclerc déplore une intervention “frustrante” de la voiture de sécurité lorsque l’Aston Martin de Lance Stroll est tombée en panne, survenue alors que les Ferrari venaient de changer de pneus. Les cinq autres pilotes de top teams ont pu rentrer au stand à moindre coût, ce qui a notamment permis à Lewis Hamilton de prendre l’avantage. Les pilotes de la Scuderia ne sont toutefois pas convaincus d’y avoir énormément perdu.
“Franchement, ce n’était pas le meilleur timing, car nous étions en piste en mediums, nous avions fait l’overcut à Stroll et nous commencions à montrer un meilleur rythme après avoir eu beaucoup de difficultés derrière lui”, indique Sainz. “Mais je pense franchement que le résultat n’aurait pas énormément changé : le dernier relais en durs a prouvé que nous avons encore du pain sur la planche, que nous avons une faiblesse en course et que nous devons attendre que les développements viennent pour voir si nous pouvons améliorer cette faiblesse.”
Lire aussi :Championnat – Verstappen devant Pérez d’un petit point