- L’autonomie pas la crainte principale
- La question du coût centrale
- Les constructeurs l’ont bien compris
e-208 restylée
Avec désormais plus de 12 % de part de marché en Europe quand ils n’en avaient que 1 % en 2018, les véhicules 100 % électrique ont réalisé une forte percée en l’espace de quelques années. Elle aurait sans nul doute été plus forte si de multiples consommateurs n’hésitaient pas encore tant à l’idée de se lancer dans cette aventure. Le cabinet américain S&P Global Mobility vient de réaliser une étude sur ce point portant sur un échantillon de près de 7 500 personnes vivant dans des pays divers à travers le monde, y compris des marchés où la transition est déjà bien engagée comme, tout proche de chez nous, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Décryptage.
L’autonomie pas la crainte principale
Si les sondés sont encore nombreux à considérer le manque d’autonomie comme un des freins principaux, cet argument n’est plus en tête des raisons expliquant pourquoi ils ne sautent pas le pas. D’une part, déjà, le nombre de véhicules ayant désormais une autonomie tout à fait convenable a bondi en l’espace de quelques années, surtout sur les segments les plus élevés où il n’est plus rare que la barre des 600 km soit dépassée. D’autre part, “la plupart des consommateurs ont des besoins et des souhaits plus modestes. Seules 29 % des personnes interrogées estiment qu’il est nécessaire que l’autonomie d’une électrique se situe au-dessus des 300 miles (environ 482 km) suffit.
La question du coût centrale
Cette question du coût se retrouve également dans les principaux critères d’achat. Parmi les trois principales raisons d’acheter une voiture électrique ou hybride, on retrouve en 3e position les performances et le plaisir éprouvé au volant (pour 31 % des personnes interrogées), en 2e position les avantages sur le plan environnemental (56 %) mais aussi et surtout, en premier lieu, les économies de carburant (pour 69 % d’entre eux).
Les constructeurs l’ont bien compris
Les grands groupes automobiles ne sont pas dupes. Ce n’est pas pour rien qu’ils présentent tous tour à tour leur vision de la mobilité électrifiée à bas prix. Citroën a présenté il y a quelques semaines sa nouvelle C3 électrique qui sera vendue sous les 25 000 € dans sa configuration la plus polyvalente et même sous les 20 000 € dans une définition plus simple. Le Groupe Renault vient aujourd’hui d’annoncer qu’il allait donner une succession à sa Twingo vers 2025, là aussi sous les 20 000 € mais également qu’il avait tout fait pour maîtriser les coûts sur sa R5 afin qu’elle démarre sous les 25 000 €. Enfin, le PDG de Volkswagen vient d’annoncer que le constructeur allemand pourrait contre-attaquer vers la deuxième partie de la décennie.
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