Déjà associés dans le domaine des coupés sportifs, Toyota et Subaru ont aussi collaboré pour créer leur premier SUV 100 % électrique à vocation mondiale. Le nouveau Solterra est donc un proche cousin du bZ4X, dont il se distingue avant tout par son faciès spécifique.
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Premier SUV 100 % électrique de Subaru, ce Solterra est un proche cousin du bZ4X de Toyota.
Subaru
S’il y a un constructeur qui souffre du malus en France, c’est bien Subaru. Même ses récentes versions hybrides sont fortement pénalisées, la faute à un appétit toujours bien trop élevé. Mais avec le Solterra, qui sera commercialisé mi-2022 après avoir été révélé sous forme d’un prototype très proche de la série, la marque japonaise va enfin pouvoir prétendre à un bonus. Ce SUV familial, long de 4,69 m, sera en effet 100 % électrique. Sa silhouette vous évoque déjà quelque chose ? C’est normal : elle est identique à celle du Toyota bZ4X, dévoilé quelques jours avant. Après le duo GT86/BRZ, devenu depuis GR86/BRZ, les deux associés nous refont donc le coup de la « guerre des clones » !
Quelques différences dans le style
Long de 4,69 m, ce SUV affiche rigoureusement la même silhouette que le bZ4X, y compris au niveau des passages de roue, cernés de noir.
SI les feux arrière ont la même forme générale que chez Toyota, ils sont ici reliés par un bandeau noir qui ne s’éclaire pas. La signature lumineuse est aussi spécifique.
Cette fois, la distinction esthétique est tout de même (un peu) plus prononcée. Au lieu de la mince bande noire du bZ4X, le Solterra s’offre une fausse grille de calandre hexagonale qui peut faire penser au Ford Mustang Mach-E. Il adopte des phares plus imposants, même si leur contour est en réalité identique : c’est la présence d’un élément couleur carrosserie chez Toyota et la signature lumineuse différente qui brouillent les pistes. Deux astuces qu’on retrouve au niveau des feux arrière, Subaru préférant ici un bandeau noir plutôt qu’un éclairage courant sur toute la largeur.
Contrairement à son jumeau badgé Subaru, le bZ4X opte pour une mince bande noire entre les phares.
À l’arrière, les feux du SUV Toyota sont reliés par un trait rouge lumineux.
La forme des vitres, des deux mini-ailerons en haut de la lunette arrière ou des passages de roue cernés de noir rappellent toutefois bien que ces deux SUV sont fortement apparentés. Dans l’habitacle, c’est encore plus flagrant. La planche de bord est strictement identique, aux matériaux et coloris près. Sans parler du logo sur le volant, qui est cependant pour l’instant forcément rond chez Subaru. On ne sait pas encore si le constructeur envisage de proposer aussi le drôle de volant façon aviation que le bZ4X réservera d’abord au marché chinois.
Aux coloris et matériaux près, la planche de bord du Solterra apparaît identique à celle du bZ4X.
Une fiche technique très familière
Le chapitre technique ne réserve, lui, aucune surprise. Les deux constructeurs ont en effet conçu en commun une plate-forme dédiée au 100 % électrique, à la manière de la MEB de Volkswagen ou de la CMF-EV du groupe Renault. La seule différence, c’est qu’elle est baptisée e-Subaru Global Platform d’un côté et e-TNGA chez Toyota. En revanche, on retrouve bien les mêmes promesses d’un centre de gravité placé bas et d’une rigidité élevée. Pour cela, la batterie lithium-ion de 71,4 kWh est logée sous le plancher et fait partie intégrante de la structure. Sur la version de base, elle n’entraîne qu’un seul moteur électrique de 204 ch, avec une autonomie donnée pour 530 km sur le cycle WLTC japonais.
La transmission intégrale fait partie des traditions Subaru. Elle sera donc proposée sur le Solterra, cette fois en employant un moteur par essieu.
Baptisée e-TNGA chez Toyota, la plate-forme dédiée au 100 % électrique devient e-Subaru Global Platform chez Subaru.
Un Solterra doté de deux moteurs de 109 ch, l’un devant, l’autre derrière, sera également disponible. Il affichera un poids en légère hausse, au point de dépasser les deux tonnes, et verra son autonomie descendre à 460 km. Mais avec ses quatre roues motrices, c’est bien lui qui sera le plus fidèle à la tradition Subaru. Il faudra simplement s’habituer à ce que ses 218 ch, une puissance proche de celle de la première Impreza GT Turbo, ne soient pas accompagnés cette fois par la sonorité si caractéristique du quatre-cylindres à plat cher à la marque.
