Dans "BlaBlaCar et son monde", Fabien Ginisty s’intéresse à la success story de la plateforme de covoiturage. Un regard amer et mordant sur l’écosystème BlaBlaCar.
La mobility policy, vient bousculer la traditionnel car policy des entreprises. Vélo, covoiturage, transports en commun… D’après le baromètre des flottes et de la mobilité 2024 d’Arval Mobility Observatory, 80 % des entreprises ont déjà mis en place des solutions de mobilité à destination de leurs salariés.
Alors que les contrôleurs de la SNCF ont annoncé un mouvement de grêve pour ce week-end, les Français utilisent massivement les solutions de covoiturage et de bus pour se déplacer malgré tout. Avec à la clé, des prix astronomiques pour des trajets de ce type.
Le covoiturage domicile-travail continue de croître… mollement. Malgré les multiples aides et incitations financières pour inciter les conducteurs à partager leur voiture, on est encore très loin des chiffres espérés. L’État aurait-il péché par excès d’ambition ?
Encouragé par les politiques et favorisé par l’augmentation du prix des carburants et la prime gouvernementale de 100 euros, le covoiturage pourrait battre des records cet été. Une tendance identique est observée pour les bus.
Le pionnier et leader du covoiturage BlaBlaCar annonce être en discussion pour l'acquisition de la start-up Klaxit, plateforme de réfence sur le covoiturage domicile-travail. Ce rachat, qui viserait à inciter davantage d'automobilistes à tester le covoiturage, pourrait être finalisé à l'horizon 2024.
Profitant de circonstances favorables, le covoiturage a le vent en poupe ces dernières semaines. En janvier, le nombre des nouveaux inscrits sur les applications de covoiturage a explosé : x4 pour Blablacar Daily, et même x6 pour Karos.