A l’occasion du Kenshiki Forum, un mini-salon automobile pour Toyota et Lexus en Belgique, nous avons pu découvrir en détail la cinquième génération de la Toyota Prius.
Présentée mi-novembre au Japon et au salon de Los Angeles (États-Unis), la Toyota Prius de cinquième génération n’avait pas encore posé ses roues en Europe. C’est désormais chose faite, à l’occasion du Kenshiki Forum. NOUVEAU service d’annonces Auto Moto lance son service de petites annonces automobiles >> Découvrir
Sorte de mini-salon automobile organisé par Toyota et Lexus, l’événement permet au groupe japonais de présenter ses futurs modèles et de donner une indication sur sa stratégie, notamment du point de vue de l’électrification. Pour cette quatrième édition, qui s’est tenue à Bruxelles (Belgique) fin novembre, le programme était chargé : première présentation européenne des Toyota bZ Compact SUV Concept et Prius de cinquième génération, détails supplémentaires sur la supercar électrique Lexus Electrified Sport, première mondiale du Toyota C-HR Prologue… Concentrons-nous ici sur la berline hybride de Toyota, que nous découvrions “en vrai” pour la première fois.
Un design bien plus attrayant
A l’avant, la Prius 5 dispose d’une face avant “Hammerhead” (tête de marteau) appelée à se généraliser sur le reste de la gamme. Un imposant ski de protection gris apparaît en bas du bouclier, complété par des inserts noir laqué. L’entourage des roues est également en noir laqué, tout comme les coques de rétroviseurs. L’arrière dispose quant à lui d’un grand bandeau lumineux à LED, placé sur un insert noir laqué encore une fois.
Qualité inégale à bord
Dans l’habitacle, on retrouve l’univers de Toyota, même s’il y a quelques changements. Par exemple, la planche de bord dispose d’un grand écran central tactile de 12,3 pouces pour le système multimédia, complété par des commandes de climatisation physique appréciables. Le volant, assez gros, est constellé de boutons pour la gestion de la radio, du régulateur ou de l’affichage des compteurs numériques. Ceux-ci, placés en hauteur façon Peugeot i-Cockpit sur une dalle de 7 pouces, souffrent du même défaut que chez le Lion : une visibilité réduite selon la position de conduite et l’angle de vue.
Les places arrière sont très correctes malgré la dimension légèrement réduite (-5cm) grâce à l’empattement allongé. En revanche, attention aux grands gabarits : le toit très plongeant et la ligne basse de la voiture font qu’on touche rapidement le ciel de toit, même en-dessous de 1m80. En revanche, le dossier est bien incliné et les caves à pied logeables. La place centrale semble relativement peu confortable, avec un gros renfort en bas du dossier pour l’accoudoir qui rentre dans le dos et un dossier très dur et plus vertical. Heureusement, le tunnel de servitude est très réduit. Le coffre n’est pas immense, avec un seuil assez haut et un emplacement de double fond pris par un élément pour ranger le câble de recharge. Toyota ne donne pas la capacité exacte de la soute.
De l’hybride rechargeable uniquement en Europe
Sous le capot, la nouvelle Prius reste fidèle à l’hybride. En revanche, elle ne sera disponible qu’en hybride rechargeable en Europe. Sur d’autres marchés, elle reste accessible en hybride sans branchement. Toyota explique ce choix par une palette déjà bien complète de modèles hybrides simples : Corolla, Corolla Cross, C-HR, Yaris dans une moindre mesure… Le constructeur souhaite aussi faire de la Prius son nouveau porte-étendard pour la technologie hybride rechargeable.
Photos : DR., Nass M.
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