La Toyota n°7 a parcouru 239 tours. (HUIT PASCAL/PRESSE SPORTS/Presse Sports)
Mises en difficulté lors des qualifications à Sebring jeudi (la Ferrari n°50 a signé la pole), les Toyota se sont bien rattrapées en course vendredi, en dominant les 1000 Miles quasiment du début à la fin. Passées en tête après moins de dix tours lorsque les Ferrari ont décidé de profiter d’une Safety Car suite à l’accident de la Ferrari 488 n°83 du Richard Mille AF Corse, les GR010 n’ont ensuite pas lâché les deux premières places.
Avec un rythme en course plus rapide et en ayant pris soin de ne pas commettre d’erreur ni de recevoir de pénalités, contrairement à leurs rivaux, les protos japonais ont pu assez sereinement dérouler leur partition et remporter une 11e victoire en Hypercar depuis la création de la catégorie en 2021, en 13 manches du Championnat. Sur la ligne d’arrivée, c’est la n°7 (Kamui Kobayashi – José Maria Lopez – Mike Conway), notamment grâce à un arrêt de moins, qui a devancé de 2″168 sa soeur, la n°8 (Sébastien Buemi – Brendon Hartley – Ryo Hirakawa), sans qu’il n’y ait vraiment de duel entre elles, même si elles sont restées proches pendant une grande partie de la course.
La lutte pour la troisième marche du podium en Hypercar a été bien plus passionnante, et a concerné Cadillac, Porsche et Ferrari. C’est finalement la Ferrari 499P n°50 (Antonio Fuoco – Nicklas Nielsen – Miguel Molina), celle qui était partie en pole, qui a obtenu cette précieuse troisième place, à 2 tours des intouchables Toyota. Elle a devancé la Cadillac n°2 (Richard Westbrook – Alex Lynn – Earl Bamber), qui s’est installée un moment sur le podium provisoire, les deux Porsche 963, la n°5 (Dane Cameron – Michael Christensen – Frédéric Makowiecki) et la n°6 (André Lotterer – Kévin Estre – Laurens Vanthoor), et la Ferrari n°51 (Alessandro Pier Guidi – James Calado – Antonio Giovinazzi), qui a perdu l’occasion de mieux figurer après un accrochage avec une GTE Am après six heures de course.
Le clan Peugeot n’a lui pas été épargné par les soucis pour sa quatrième course dans la catégorie. Les énumérer tous serait presque trop long, mais dès le tour de formation, la 9X8 n°94 (Loïc Duval – Nico Müller – Gustavo Menezes) a été contrainte de rentrer au stand. La suite de la course a été du même acabit, la n°93 (Jean-Éric Vergne – Paul di Resta – Mikkel Jensen) étant également touchée par des problèmes mécaniques.
Doriane Pin sur le podium en LMP2
En LMP2, la course fut intense et serrée, comme c’est souvent le cas, et à une heure et quart de l’arrivée, cinq voitures se tenaient encore en moins d’une minute. Au terme des huit heures de course, c’est la Hertz Jota Team n°48 (David Beckmann – Yifei Ye – William Stevens) qui s’est imposée, terminant également 7e au classement général, 2”863 devant la n°22 d’United Autosports (Frederick Lubin – Philip Hanson – Filipe Albuquerque) et 31”998 devant la n°63 de Prema Racing (Doriane Pin – Mirko Bortolotti – Daniil Kvyat). La meilleure des Alpine, la n°36 (Matthieu Vaxivière – Julien Canal – Charles Milesi), a terminé 9e de la catégorie.
Enfin, dans la catégorie GTE Am, le podium est composé de la Chevrolet Corvette n°33 (Ben Keating – Nicolas Varrone – Nicky Catsburg), 17e du classement général, de la Porsche 911 n°77 de Dempsey – Proton Racing (Christian Ried – Mikkel Pedersen – Julien Andlauer) et de la Ferrari 488 n°57 de Kessel Racing (Takeshi Kimura – Scott Huffaker – Daniel Serra).
