Un lifting et un survêtement Alpine pour le Renault Captur !

Note

de la rédaction

14,2/20

Note

des propriétaires

14,2/20

En bref :

Restylage

Système multimédia OpenR inédit

Nouvelle finition Alpine

90 à 160 ch

à partir de 24 500 €

Dans le créneau ultra-concurrentiel des petits SUV, le Captur a du pain sur la planche. Déjà, il doit batailler avec le célèbre Peugeot 2008 qui occupe souvent la place de numéro un des ventes en France : 49 344 exemplaires écoulés en 2023 contre 47 569 pour le Renault. Et surtout, il doit anticiper l’arrivée de son cousin Dacia Duster 3, plus abouti que jamais.

À mi-carrière, le petit véhicule de loisir du Losange s’offre donc la dernière identité visuelle de Renault créé par le nouveau patron du design, Gilles Vidal, notamment des lignes tendues et une face avant aussi cubique que graphique rappelant le Scénic 5 et le Rafale. On retrouve ainsi une calandre à facettes (fond noir en partie haute, couleur caisse sur la partie basse), d’inédits projecteurs full LED qui s’animent au déverrouillage de la voiture (de série), ainsi que des feux de jour en forme de boomerang dans un bouclier redessiné. Plus timides à l’arrière, les changements concernent l’apparition de nouvelles coques de feux transparentes et d’un diffuseur remodelé.

Fini, la signature lumineuse en crochets, place aux boomerangs typiques des dernières Renault.

À l’arrière, les coques de feu deviennent transparentes, comme sur la Clio, et le diffuseur a été légèrement revu.

Mieux, le Captur peut affirmer sa personnalité avec l’arrivée de la finition Esprit Alpine ici à l’essai, qui ajoute des jantes de 19’’ (une première sur le Captur), une lame aéro, des skis avant et arrière gris satiné, ainsi que des contours de vitres noirs brillant. La carrosserie biton, particulièrement plébiscitée par les clients, est bien entendu reconduite et autorise jusqu’à 14 combinaisons de couleurs. Comptez 1 000 € pour cette combinaison bleu Iron / toit noir.

Représentant une vente sur cinq sur la Clio, la finition Esprit Alpine n’a pas moins d’ambition sur le Captur, au contraire.

Une somme coquette qui s’ajoute à des tarifs ambitieux pour cette inédite finition, réservée aux motorisations les plus puissantes. Comptez ainsi 32 100 € avec le 1.3 TCe microhybride de 160 ch à boîte robotisée EDC, ou 33 800 € pour la déclinaison hybride intégrale de 145 ch ici à l’essai. D’un autre côté, la précédente finition R.S. Line n’était pas plus accessible. Surtout, la concurrence ne se montre pas plus amicale : comptez 33 700 € pour le nouveau Toyota Yaris Cross 130H GR Sport, et même 34 400 € pour un Peugeot 2008 hybrid GT, pourtant moins puissant avec ses 136 ch…

Un intérieur branché techno !

À l’intérieur peu de changement mais le Captur s’offre enfin les services du système multimédia OpenR (en haut de gamme), développé avec Google et d’ores et déjà présent sur la Mégane, le Scenic et le Rafale. Un dispositif intégré dans un nouvel écran tactile vertical de 10,4 pouces, réactif et à la résolution élevée. Mieux, il reçoit divers services maison (Maps, Assistant, etc.) et applications telles Waze ou Amazon Music. La réplication smartphone Android et Carplay sans fil est, bien entendu, de la partie. Enfin, l’instrumentation numérique passe à 10” sur les finitions supérieures et autorise désormais l’affichage de la carte de navigation en format XXL.

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À bord, l’Esprit Alpine se pare de placages spécifiques, de jolies touches de tissu sur la planche de bord et d’une élégante sellerie en matériaux “biosourcés”. Par ailleurs, le volant s’orne de surpiqûres tricolores.

L’instrumentation numérique passe à 10” sur les finitions hautes et autorise l’affichage d’une carte GPS XXL.

Le nouveau système Open R est performant et doté de nombreuses applications comme Waze ou Google.

Pour le reste, pas de changement : on retrouve un espace aux jambes généreux à l’arrière et un volume de coffre tout à fait satisfaisant pour la catégorie, d’autant que la banquette coulissante (sur 16 cm) permet encore de glaner entre 114 et 132 dm3 selon les versions, soit jusqu’à 536 dm3 pour les classiques et 446 dm3 pour cette full hybride. Devant, les occupants profitent de deux prises USB-C et d’une 12V. Comme sur l’ancien modèle me direz-vous sauf qu’apparaissent, sur les finitions hautes, deux prises USB-C (derrière l’accoudoir central) ainsi qu’un chargeur à induction.

Le Captur conserve un bel espace à l’arrière et une banquette bien dessinée, quoiqu’un peu plate. Les poignées de maintien au plafond manquent à l’appel.

Si les 326 dm3 paraissent justes en hybride, surtout si l’on veut la roue de secours qui relève le plancher comme ici, la banquette coulissante propose 114 dm3 de plus.

Le Captur restylé propose la même palette de motorisations à savoir, en entrée de gamme, un 3 cylindres 1.0 TCe turbo essence un peu mou à bas régime dans sa version de 90 ch, mais plus souple dans sa déclinaison bicarburation GPL de 100 ch (+400 € seulement). Les amateurs de performances et/ou de transmission auto se verront toujours proposer le quatre cylindres 1.3 TCe élaboré avec Mercedes, fort de 160 ch, microhybride et épaulé par une boîte double embrayage, ou cette mouture “full hybride” de 145 ch, qui ajoute un budget sans-plomb plus raisonnable.

Un ensemble mécanique plus sobre et doux à l’usage que vraiment tonique, toutefois. À allure cool, rien à redire : les deux électromoteurs alimentés par la batterie qui se régénère à la décélération assurent quelques phases de roulage en tout électrique, gage d’une conduite zen, ainsi qu’un apport de couple significatif façon turbo lors des relances. Le contrat est d’autant plus séduisant qu’on constate de belles économies à la pompe, le 1.6 atmosphérique à cycle Atkinson se contentant d’environ 5,5 l/100 km en ville et sur route. En outre, la boîte à crabots, à quatre rapports côté thermique, se montre douce.

Une boîte paresseuse…

Hélas, l’agrément est en berne lorsque l’on est pressé ou sur les grands axes, la faute notamment à des changements de vitesses lents générant des temps morts, mais également à l’étagement long des deux derniers rapports, le système conservant le troisième tardivement lors des accélérations jusqu’à 130 km/h ou dans les montées d’autoroute. Avec en prime un hurlement strident typique d’un quatre cylindres en difficulté, qui parvient à passer outre l’insonorisation poussée du compartiment moteur.

D’autant plus dommage que le comportement routier du Captur demeure exemplaire, avec des prises de roulis parfaitement contenues, d’autant que les versions automatiques disposent désormais de ressorts secondaires à l’avant chargés de limiter les mouvements, et une direction précise qui commande un train avant réactif. 

Un comportement routier dynamique qui ne nuit pas au confort : grâce à des réglages d’amortisseurs revus, le Captur se montre plutôt prévenant dans l’ensemble malgré les jantes de 19’’ ici, même si l’on note toujours une tendance un peu figée à haute vitesse.

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Le Captur restylé propose trois niveaux de finitions.

L’entrée de gamme Evolution offre un minimum appréciable avec notamment éclairage avant et arrière full LED, allumage auto des phares, rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants, clim manuelle, écran numérique 7”, système multimédia 10,4″ avec 6 haut-parleurs, aide au parking arrière, caméra de recul, régulateur/limiteur de vitesse, assistant maintien de voie, alerte d’attention du conducteur, lecture des panneaux de signalisation, freinage auto d’urgence. Seule mesquinerie : les jantes de 17” restent en acier. Notez que l’E-Tech dispose d’emblée de l’accès mains-libres.

Pour 2 600 € supplémentaires, la finition Techno ajoute jantes alliage 18’’, vitres arrière surteintées, intérieur similicuir/tissu, poches aumônières, éclairage d’ambiance, accès mains-libres sur toutes les versions, rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, rétroviseur intérieur électrochrome, clim auto, essuie-glaces auto, siège passager réglable en hauteur, plancher de coffre amovible, choix de modes de conduite, instrumentation numérique 10”, écran digital 10,4” avec navigation Google et reconnaissance vocale, 2 prises USB arrière, chargeur de smartphone à induction, frein de parking électrique, freins arrière à disques, radars de stationnement avant, arrière et latéraux.

Réclamant encore un effort de 2 300 €, la nouvelle finition Esprit Alpine offre en plus jantes 19’’, éléments de carrosserie gris mat, pédalier sport, volant sport chauffant, rétroviseur intérieur sans contour, console centrale « flottante » avec levier de vitesse e-shifter, pare-soleil avec miroir et lumière, régulateur de vitesse adaptatif.

Le point techno : un système audio Hi-fi Harman/Kardon inédit…

Le Captur peut recevoir une sono d’une marque réputée constituée de 9 haut-parleurs (2 tweeters et 2 woofers à l’avant et à l’arrière ainsi qu’un subwoofer dans le coffre). Un système qui, selon le constructeur, propose une “expérience sonore immersive parmi cinq programmes spécialement créés par Jean-Michel Jarre” : Studio, Podcast, Concert, Immersion et Club. Tout un programme !

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Equipements et options

Version : II 1.3 MILD HYBRID 160 EDC GSR2 ESPRIT ALPINE

Esthétique / Carrosserie

• Sellerie textile enduit grainé

• Peinture mono-ton

• Jantes alliage 19″

Autres équipements

• Kit de gonflage et de réparation des pneumatiques

Options disponibles

• Coques de rétroviseurs ton toit

  0 €

• Peinture bi-ton (montants de pare-brise, coques de rétroviseurs, toit)

  0 €

• Toit ouvrant électrique avec occultation par vélum

  1000 €

• Roue de secours temporaire

  200 €

• Système audio premium Harman Kardon

  600 €

• Peinture nacrée Blanc Nacré

  600 €

• Peinture Bi-Ton métallisée Rouge Flamme / Toit Noir Etoilé

  1000 €

• Peinture Bi-Ton métallisée Bleu Iron / Toit Noir Etoilé

  1000 €

• Peinture Bi-Ton métallisée Gris Cassiopée / Toit Gris Highland

  1000 €

• Peinture Bi-Ton métallisée Noir Etoilé / Toit Gris Highland

  1000 €

• Peinture Bi-Ton métallisée Bleu Iron / Toit Gris Highland

  1000 €

• Peinture Bi-Ton métallisée Gris Cassiopée / Toit Noir Etoilé

  1000 €

• Peinture Bi-Ton métallisée Gris Rafale / Toit Noir Etoilé

  1000 €

• Peinture Bi-Ton métallisée Gris Rafale / Toit Gris Highland

  1000 €

• Peinture métallisée Rouge Flamme

  0 €

• Peinture Bi-Ton nacrée Blanc Nacré / Toit Noir Etoilé

  1000 €

• Peinture Bi-Ton nacrée Blanc Nacré / Toit Gris Highland

  1000 €

• Peinture métallisée Noir Etoile

  600 €

• Peinture métallisée Gris Cassiopée

  600 €

• Peinture métallisée Bleu Iron

  600 €

• Peinture métallisée Gris Rafale

  600 €

La concurrence : de tous horizons…

En proposant une large gamme de motorisations, le Captur est sur tous les fronts, avec en ligne de mire des petits SUV essence classiques ou microhybrides tels que le Citroën C3 Aircross, le Nissan Juke, le Skoda Kamiq, le Jeep Renegade ou le Volkswagen T-Roc. Mais cette version à hybridation intégrale s’attaque surtout au récent Toyota Yaris Cross 130 ch ou au récent Peugeot 2008 Hybrid, également capable d’exécuter quelques phases de roulage en tout électrique.

À retenir : une mise à jour suffisante, sauf en hybride !

Pour sûr, cette mise à jour du Captur est bienvenue : non seulement le petit SUV Renault gagne en personnalité, surtout dans cette inédite finition sportive Esprit Alpine, mais les nouveaux systèmes d’infodivertissement lui permettent de reprendre un peu en avance sur ses concurrents. Par ailleurs, il faut toujours lui reconnaître un sens inné de l’accueil et un comportement routier plaisant. Dommage que la version hybride intégrale n’ait pas eu droit à quelques aménagements. Dommage que cette version hybride demeure perfectible : certes, elle reste douce à l’usage et sobre à allure cool mais la boîte lente et tirant long pénalise toujours l’agrément quand on hausse le rythme.

Caradisiac a aimé :

• Design homogène
• Finition Esprit Alpine séduisante
• Systèmes infodivertissement
• Aspects pratiques
• Moteur hybride sobre et doux

Caradisiac n’a pas aimé :

• Passages de rapports lents
• Étagement de boîte
• Moteur 1.6 bruyant à haut-régime
• Suspension sèche

Les prix

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Le Renault Captur 1.6 E-Tech full hybrid 145 Esprit Alpine (145 ch, à partir de 33 800 €) est évalué dans la catégorie des SUV citadins à motorisation hybride essence d’environ 140 ch, qui comprend notamment :

-Peugeot 2008 Hybrid e-DCS6 GT (136 ch, à partir de 34 400 €)

-Toyota Yaris 130h GR Sport (130 ch à partir de 33 700 €)

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Les chiffres clés

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