Autrefois fourni, le segment des petites citadines est déserté. En dehors de Kia qui renouvelle sa Picanto, les autres ont jeté l’éponge. Mais pourquoi ?
La concurrence est rude
Saluons Kia, qui propose une petite voiture légère et très compacte.© Kia
L’argent restant le nerf de la guerre, il faudrait alors des prix bien plus agressifs pour que ces petites voitures retrouvent la voie du succès. Mais pour l’heure, toujours par souci de rentabilité, il semble utopique d’apercevoir le bout du tunnel chez les citadines : aucun projet n’existe chez les constructeurs européens en dehors de Renault, qui prépare la future Twingo électrique. Il faudra également surveiller le gabarit de la future Volkswagen ID.1, mais elle sera également 100% électrique.
Les mini citadines, un avantage de poids
Les autorités européennes mettent la pression sur les industriels pour qu’ils réduisent leur empreinte carbone d’ici à 2050. À cette date, l’UE veut devenir “neutre” – notion toujours très relative –, et cela passera aussi par la production des véhicules. Comprendre par là que le cycle de vie complet de la voiture sera pris en compte, en démarrant par les ressources requises pour la produire. Et l’avantage d’une petite voiture, c’est qu’elle en consomme peu ! Ou en tout cas, beaucoup moins que la voiture “type” vendue aujourd’hui en Europe, qui tourne autour des 1 500 kg. Une autre donnée est à prendre en compte : l’acier et la métallurgie sont les principales sources d’émissions carbonées lors de la production d’un véhicule, devant la fabrication de la batterie pour les électriques. Réduire la taille et le poids des voitures permettra donc d’obtenir des gains non négligeables. Mais encore faudra-t-il que les Européens acceptent un jour de troquer leurs grands SUV pour des citadines de petite taille.
Notez cet article 3.8/5 ( 32 votes) Publié le 23/07/2024 à 11:38 Véhicules d’occasion