- Un cérémonial toujours populaire
- Des voitures propres, qui ne le restent pas longtemps
- Les femmes et hommes sans qui rien n’est possible
Près de deux semaines après la victoire historique de Ferrari pour l’édition du centenaire des 24 heures du Mans, revenons modestement sur cette épreuve avec quelques photos de notre cru.
Un cérémonial toujours populaire
Les 24 heures du Mans sont toujours l’occasion d’un cérémonial très apprécié du public. Déjà, la ligne des stands est ouverte au public plusieurs fois avant la course ce qui permet de voir un peu les équipes au travail. Puis, au fur et à mesure que l’on s’approche du départ, la tension monte sur la ligne droite. Les voitures sortent, les pilotes aussi, les stars aussi, mais des anonymes sont aussi là avec le sésame “grid walk”. Les autres regardent des tribunes et applaudissent. Au micro, l’inénarrable Bruno Vandestick qui est le speaker officiel des 24H depuis 30 ans (1993). Cette année, l’émotion est venue d’un appel vidéo en direct avec Henri Pescarolo, souffrant et qui n’a pu être physiquement sur place.
Le drapeau est amené par l’armée. Des soldats d’élite descendent en rappel depuis un hélicoptère en stationnaire au dessus de la piste. Puis un soldat court pour amener le drapeau au starter officiel, cette année Lebron James, star de la NBA. Cette année, le NH90 Caïman était accompagné d’un Tigre. Une fois la mission accomplie, les deux engins partent en piqué à “ras” de la piste et de la foule en délire. La patrouille volante de son côté arrive à 10 minutes du départ officiel. Cette année, un Airbus A440M les devançait, les faisant passer à basse vitesse. Place à la course !
Des voitures propres, qui ne le restent pas longtemps
Dans les stands, les petites mains s’affairent en permanence pour nettoyer les jantes, trier et raffistoler les bouts de carrosserie. C’était par exemple le cas chez Alpine le dimanche à moins de 2h de la fin de la course, avec un fond plat en carbone réparé et qui séchait sous une lampe spéciale. Même à 1h25 de la fin de course, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Les fonds de tente, qui prolongent les garages en dur, sont souvent jonchés de pièces éclatées, quand ce n’est pas le bord du circuit comme avec la LMP2 qui a laissé un train avant aux commissaires de piste.
Les femmes et hommes sans qui rien n’est possible
Cette année, nous avons eu la chance d’avoir un plateau éclectique entre les différentes Hypercar, LMP2 ou GTE-Am, avec différentes livrées colorées très sympathiques. Mention spéciale à la Porsche 911 RSR 19 #56 du Project 1-A0 et sa déco “grenouille furieuse”. Mais les classiques étaient bien là aussi comme la Corvette jaune, la voiture fuschia des Iron Dames, etc. On a même eu une “pas trop classique” Aston Martin orange sous le drapeau d’Oman.
La galerie n’est pas trop triée, il y a un peu de tout, et on espère qu’elle vous plaira et donnera l’envie d’aller voir la 92e édition des 24h du Mans les 15 et 16 juin 2024. Encore 358 jours à attendre !