Semblant revivre sous les couleurs d’Alfa Romeo, Valtteri Bottas a signé un gros début de saison, avant de s’effacer de manière inquiétante durant la deuxième moitié de l’année.
Ces bilans 2022 sont aussi l’occasion pour vous de noter chaque pilote, grâce au module situé au bas de cet article.
Il faut dire que dans une année marquée par un changement de réglementation technique majeur, Alfa Romeo a plutôt bien profité de la situation en début de campagne. La monoplace italo-suisse, à défaut d’être toujours fiable, était plutôt performante et profitait d’un poids minimum paraît-il rapidement approché par ses concepteurs, contrairement à d’autres autos de la grille. C’est dans ce contexte que Valtteri Bottas, fort d’une expérience incontestable, a porté son écurie dans les premières semaines.
Il a ainsi ouvert son compteur dès le Grand Prix inaugural à Bahreïn, où il a décroché une sixième place remarquée et laissant présager le meilleur. Djeddah ne lui a pas souri mais il a ensuite enchaîné une série d’arrivées dans les points particulièrement prolifique : Melbourne, Imola, Miami, Barcelone, Monaco et Montréal sont autant de pistes où il a intégré le top 10 pour accumuler un total de 46 points en neuf Grands Prix. Ce qu’il ne savait pas, c’est que cela constituerait déjà plus de 90% de sa moisson en 2022 !
Une saison 2022 aux deux visages pour Valtteri Bottas.
Entre les Grands Prix de Grande-Bretagne, au début de l’été, et des États-Unis à l’automne, Valtteri Bottas a connu une série inédite de dix week-ends sans inscrire le moindre point. Un vide inexplicable. Il aura fallu attendre la toute fin de saison pour assister à un réveil salvateur, avec un point inscrit à Mexico et deux autres à Interlagos.
Le hasard fait que ce sursaut est intervenu au moment de l’annonce de l’alliance entre Audi et Sauber à compter de la saison 2026. Valtteri Bottas ne s’en cache pas, il espère d’abord que la marque aux anneaux ne tardera pas à investir au sein de la structure suisse pour préparer l’avenir et ainsi en récolter les fruits plus tôt que prévu. Quant à être de la partie dans quatre ans, la perspective semble encore très lointaine pour celui qui sera âgé de 36 ans lorsqu’Audi sera réellement sur la grille de départ avec son unité de puissance et un engagement d’usine. À plus court terme, c’est une saison dans la continuité qui l’attend avec l’attelage Alfa Romeo-Sauber et un line-up inchangé. Charge à lui de reproduire sa première partie de saison plutôt que la seconde.
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