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Camions, bus, autocars : à quoi ressemblera la station-service du futur ?

camions, bus, autocars : à quoi ressemblera la station-service du futur ?

Décarboner les transports. Après l’industrie et le bâtiment, c’est l’autre chantier du gouvernement. Premier secteur émetteur en France, la mobilité du futur sera résolument électrique pour les véhicules légers. Pour les camions, la solution la plus rapide semble être le GNV. Des dizaines de stations multi-énergie voient le jour en France ces derniers mois pour répondre à la demande.

A quoi ressemblera la station-service du futur ? Après l’industrie, le gouvernement veut décarboner l’aménagement, les bâtiments mais aussi les transports . Ce mercredi, plusieurs feuilles de route vont être remises au gouvernement, dont à Clément Beaune, actuel ministre des Transports, pour réduire l’empreinte carbone de nos mobilités. Et l’enjeu est de taille, car le secteur des transports représente plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre en France.

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Une station facile d’utilisation

La solution pourrait se trouver dans le gaz naturel, un carburant qui s’adresse à tous les véhicules mais plus particulièrement aux poids lourds. Alors, un peu partout sur le territoire, les stations multi-energie se multiplient. Comme ici à Réau en Seine-et Marne ou une station flambant neuve vient d’ouvrir ses portes. Il s’agit de la 37e station de ce nouveau genre en Ile-de-France.

Sous une grande arche blanche, Djamel Mendjel s’apprête à faire un plein un peu particulier pour son camion. Ici, pas de bornes électriques mais des bornes de GNV, du gaz naturel pour véhicule, sous forme liquide ou comprimée. “On passe devant la machine, on sélectionne le produit. Et le plein se fait en un quart d’heure”, souligne ce conducteur. En plus de la simplicité d’utilisation qui rappelle celle des stations distribuant du diesel et de l’essence, le prix du GNV est intéressant.

Une autonomie parfois triplée

Ce dernier est historiquement moins cher que le diesel et il permet de réduire les émissions de CO2 de 80%, lorsque le GNV est bio. Pour l’instant, les stations offrant ces carburants s’adressent surtout aux poids lourds, l’électrique étant plus adapté aux petits trajets, explique Jean-Baptiste Furia, directeur général de GNVert au micro d’Europe 1.

“Quand vous avez un camion aujourd’hui électrique, vous avez une autonomie de 300 ou 400 kilomètres. Là, sur des camions au gaz, vous avez des autonomies de 700 à 1500 kilomètres”, poursuit-il. Mais d’autres véhicules sont les bienvenus. “Comme les camionnettes des artisans”, note Florence Mourey de GRDF Ile-de-France. De plus en plus de véhicules pourraient fréquenter ces stations à l’avenir : l’année dernière en France, 1 bus sur deux a été immatriculé au gaz naturel, qu’il soit bio ou non.

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