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Cette Toyota ne souffre pas des embouteillages

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Les voitures volantes, ou taxis volants, font fureur. Pas dans la réalité bien sûr, il est bien trop tôt pour cela. Mais en tant que technologie d’avenir dans laquelle investir de l’argent. Xpeng, Hyundai et le groupe Volkswagen ne sont que quelques-unes des marques automobiles qui se sont associées à un futur constructeur de voitures volantes. Désormais, c’est Toyota qui les rejoint. Elle a déjà injecté des centaines de millions dans un fabricant de taxis aériens et y ajoute aujourd’hui un demi-milliard de dollars.

Drone volant

Le point commun de tous ces nouveaux services de taxi est qu’il s’agit essentiellement de drones suffisamment grands pour transporter des personnes. Des appareils à quatre hélices pour la plupart. Tous proclament que leurs machines soulageront la pression normale du trafic. Ils remplissent essentiellement la même fonction qu’un hélicoptère, mais prétendent être plus flexibles, plus durables et moins chers. Et – très important – plus silencieux. En faisant moins de bruit, ils misent sur des règles plus souples. En effet, les hélicoptères sont soumis à un grand nombre de formalités et de restrictions, de sorte qu’en pratique, ils ne peuvent pas du tout être utilisés pour le transport de porte à porte.

En service d’ici à la fin de 2025

Toyota a donc investi près de 900 millions de dollars dans la société californienne Joby Aviation. L’argent devrait servir à poursuivre le processus de certification – nécessaire pour obtenir un certificat de navigabilité -, à construire une usine et à fabriquer des prototypes.

Si tout se passe comme prévu (ce qui n’est pas souvent le cas), l’entreprise vise à mettre en place le premier service commercial de navette aérienne d’ici à la fin de 2025. Il aura lieu à Dubaï, car en Occident l’idée a été abandonnée depuis longtemps, car personne ne peut se permettre de payer le prix d’un tel vol.