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Cycliste ou voiture : qui est prioritaire lorsqu’une piste cyclable traverse la route ?

cycliste ou voiture : qui est prioritaire lorsqu’une piste cyclable traverse la route ?

Le Code de la route s’applique lorsqu’une piste cyclable traverse la voie de circulation des automobilistes. Photo d’illustration.

Le Code de la route prévoit bon nombre de règles de priorité. Le but ? Permettre à tous les usagers de cohabiter de la meilleure des façons et éviter des accidents aux conséquences parfois terribles. Mais qui des cyclistes ou des automobilistes sont prioritaires lorsqu’une piste cyclable traverse la chaussée ? On vous répond.

« Lorsqu’une piste cyclable traverse la route conjointement à un passage piéton, les cyclistes ont-ils priorité sur les automobilistes, au même titre que les piétons ? Doivent-ils mettre pied à terre pour emprunter ce passage protégé ? » s’interroge Dominique, un lecteur de Vertou, en Loire-Atlantique.

Les problématiques de priorité se présentent à nous dès que nous circulons sur la voie publique et ce, que nous soyons cyclistes, automobilistes ou piétons. Le développement de l’écomobilité amène également son lot de nouveaux aménagements et donc de nouvelles règles qu’il nous faut connaître.

Alors, quelles sont les règles de priorité lorsqu’une piste cyclable traverse la route ? Comment les cyclistes doivent-ils aborder ces zones ? Ouest-France vous répond.

Une question de priorité

Tout d’abord, Dominique, sachez que les cyclistes sont soumis aux mêmes règles que les autres usagers de la route. « Le Code de la route s’applique de la même manière à tous les usagers », rappelle la Sécurité routière sur son site.

Dès lors, les cyclistes ne sont pas forcément prioritaires car tout dépend de la manière dont est conçu le croisement entre la piste cyclable et la voie de circulation des automobilistes. « Il faut regarder comment le croisement s’opère et comment il est aménagé », explique la Sécurité routière, contactée par Ouest-France.

À titre d’exemple, un stop peut réguler le trafic à cet endroit, de même qu’un feu tricolore ou bien encore un cédez-le-passage. Enfin, si aucune signalisation n’est présente, les règles de priorités classiques s’appliquent, c’est-à-dire « la priorité à droite ».

Mais les cyclistes doivent-ils mettre pied à terre pour emprunter ces passages ? Il semblerait que non. En effet, « ils sont assimilés à des piétons lorsqu’ils conduisent à la main leur vélo », rappelait le ministère de l’Intérieur dans cette réponse à un député, publiée au Journal Officiel en 2020.

En d’autres termes, lorsqu’il met pied à terre, un cycliste devient un piéton et ne peut donc plus emprunter les pistes cyclables car ces dernières sont, à de rares exceptions, « exclusivement réservées aux vélos », expliquait la Sécurité routière dans cet article de Ouest-France .

En revanche, descendre de son vélo est une obligation pour emprunter les passages piétons. Enfin, la Sécurité routière rappelle que peu importe la situation, « le bon sens, le respect et le partage doivent primer ».

Quelles sanctions pour non-respect de la signalisation ?

Les cyclistes sont bien évidemment tenus de respecter les signalisations que nous évoquions précédemment. Par exemple, s’affranchir de l’obligation d’arrêt au feu rouge « est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe », dispose l’article R412-30 du Code de la route, soit une amende de 135 €.

La sanction est la même pour le non-respect d’un stop ou d’un cédez-le passage. En revanche, les cyclistes ne risquent pas de perte de points sur leur permis de conduire sauf dans certains cas spécifiques.

« En cas d’infractions graves commises à vélo, comme le délit de fuite ou la conduite en état d’ivresse, la justice peut décider d’appliquer une peine complémentaire comme la suspension ou l’annulation du permis », lit-on sur le site de la Sécurité routière.

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