Voilà déjà quelques mois que les calèches et les chevaux ont déserté les rues du centre-ville de Bruxelles. L’exploitant a remporté un nouvel appel à projet et devrait proposer d’ici l’année prochaine des calèches électriques.
C’est désormais certain, les chevaux ne fouleront plus les pavés du centre-ville de Bruxelles. En dix ans, ils auraient transporté près de 15 000 touristes par an lors des années les plus fructueuses. Pour le gérent de la société des calèches de Bruxelles, Thibault Danthine, ce choix fait suite à plusieurs constats : difficulté de recruter des gens compétents pour mener les chevaux tout en parlant plusieurs langues, mais aussi éthique, « les mentalités changent », explique-t-il à BX1.
Vers une version électrique
Thibault Danthine est un passionné de chevaux et d’attelage depuis bien des années, puisqu’il a lui-même mené en compétition, avant d’être chef d’équipe national mais aussi organisateur de compétitions et speaker (il était d’ailleurs le speaker lors du championnat du monde d’attelage à un cheval au Haras du Pin et à quatre chevaux à Pratoni, NDLR). Il y a quelques jours, il a tenu, sur la page Facebook de la société à remercie ceux qui ont mené la barque pendant dix ans, y compris les chevaux : « Et puis il y a eu ces chevaux sans qui tout ceci n’aurait pas été possible. Ces chevaux au grand cœur, à qui nous avons essayé de rendre au quotidien tout ce qu’ils nous donnaient. Nous les avons chouchoutés, soignés, aimés. Merci. » La plupart des chevaux ont dors et déjà trouvé une nouvelle famille.
L’article Des calèches électriques pour remplacer les chevaux à Bruxelles est apparu en premier sur Cheval Magazine.