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Ford Explorer

Essai Ford Explorer électrique (2024) : géant et sympa à conduire

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Essai du nouveau Ford Explorer 100% électrique : géant, et sympa à conduire. © Ford

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Le nouveau Ford Explorer. © Ford

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Le nouveau Ford Explorer est 100 % électrique. © Ford

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Le nouveau Ford Explorer affiche un comportement dynamique. © Ford

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Le nouveau Ford Explorer est basé sur la Volkswagen ID.4. © Ford

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Le nouveau Ford Explorer use d’une calandre pleine à l’avant. © Ford

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Intérieur du nouveau Ford Explorer. © Ford

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Poste de conduite du nouveau Ford Explorer. © Ford

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Coffre du nouveau Ford Explorer. © Ford

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Banquette rabattue dans le coffre du nouveau Ford Explorer. © Ford

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Banquette du nouveau Ford Explorer. © Ford

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Essai du nouveau Ford Explorer 100% électrique : géant, et sympa à conduire. © Ford

De la place et des rangements, ce nouveau Ford Explorer, construit sur une plateforme Volkswagen, n’en manque pas. Un SUV électrique qui n’oublie pas non plus un minimum de plaisir de conduite.

Les plus

  • Habitabilité et coffre
  • Performances
  • Confort sur route
  • Châssis efficace

Les moins

  • Confort aux basses vitesses
  • Pompe à chaleur en option
  • Ergonomie parfois discutable
  • Qualité d’assemblage inégale
  • Puissance de recharge un peu juste

Oubliez ce que vous savez sur le Ford Explorer actuel, ce SUV ­typiquement américain de 5,06 m uniquement proposé en hybride rechargeable, avec un 3 l V6 turbo essence cumulant 457 ch. Cette nouvelle mouture, désormais 100% électrique, prend son contre-pied : elle a été conçue en Europe, et spécifiquement pour les marchés européens. Puisqu’il s’agit d’un modèle zéro émission, la tentation aurait été de reprendre, en l’adaptant, la plateforme de la Mustang Mach-E.

Mais cette dernière n’est pas conçue pour produire des modèles “compacts” – dans l’acception américaine de ce terme, soit avec un encombrement de seulement 4,47 m – comme l’est ce Ford Explorer dédié à l’Ancien Continent. Ford s’est alors tourné vers Volkswagen, avec lequel des accords de coopération étaient déjà signés pour partager des investissements dans les utilitaires et des pick-up. Cette fois, pas de codéveloppement puisque l’américain achète la plateforme MEB de l’allemand, ainsi que toute l’électronique, la batterie et la chaîne de traction électrique. Puis, dans son usine de Cologne modernisée, Ford greffe le reste de la structure ainsi que l’intérieur dédié à son nouveau SUV Ford Explorer.

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Intérieur du nouveau Ford Explorer.© Ford

Calandre très verticale, capot haut et plat, sans oublier un arrière assez carré, les proportions sont assez semblables à celle de l’ID.4. Mais impossible de distinguer les organes de la Volkswagen sous ces lignes complètement différentes. Idem à l’intérieur, où la planche de bord n’a rien à voir avec celle de la “voiture du peuple”, même si, çà et là, on retrouve des commandes Volkswagen, dont celles de l’allumage des phares ainsi que celles, horripilantes, des vitres électriques – juste deux boutons actionnent les quatre glaces, un commutateur faisant passer de l’avant à l’arrière. Problème, pour les activer sans quitter la route des yeux, on passe involontairement le doigt sur la touche tactile avant-arrière, et on bascule systématiquement sur l’ouverture des vitres postérieures ! Tout ça pour économiser un bouton ?

Grand écran coulissant

Pour le reste, cette planche de bord assez épurée comporte un petit écran derrière le volant, et un autre – immense – tactile vertical de 14,6 pouces au centre, dont la particularité est d’être coulissant vers le haut – chacun choisit sa position préférée. Et cette dalle cache, juste derrière, un logement secret, lequel est verrouillé une fois le contact coupé. S’il est assez réactif et propose des raccourcis personnalisables dans sa partie haute, cet écran souffre d’une arborescence de menus pas toujours logique, ainsi que de touches parfois trop petites, alors que la surface d’affichage est immense. Et si les commandes de température sont toujours affichées, celle de la ventilation impose d’ouvrir un menu dédié. Pourquoi ?

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Poste de conduite du nouveau Ford Explorer.© Ford

Sur cette planche de bord, disponible en bi-ton gris foncé et beige, on note également la présence de matériaux majoritai­rement souples, faisant bon effet à l’œil comme au toucher. Mais les assemblages ne sont pas irréprochables, avec notamment des désalignements bien visibles entre tableau de bord et portes. En revanche, un soin particulier a été porté à la vie à bord, avec une multitude de rangements très vastes (bacs de porte, immense console centrale, etc.), un plancher plat à l’arrière facilitant l’accueil d’un troisième passager et un espace généreux aux jambes sur la banquette. Le tout sans oublier un coffre bien carré et logeable, mesuré par nos soins à 360 dm3. De plus, les bruits de roulement et d’air sont très bien traités à bord, présageant de voyages au long cours confortables pour toute la famille. À un bémol près, car les ­ingénieurs Ford ont appliqué leurs réglages au châssis Volks­wagen et ont, visiblement, voulu cet Explorer plus dynamique qu’un ID.4 sur la route. C’est plutôt réussi avec un train avant ­efficace malgré la masse élevée (2 090 kg annoncés pour cette variante propulsion), et ce, en dépit d’une assistance de direction trop forte, y compris en mode Sport, pour bien ressentir le niveau d’adhérence. Le train arrière, ici propulseur, étant bien contrôlé par un antidérapage ESP pas trop intrusif, même si on accélère trop franchement en courbe. Sans oublier une pédale de frein facile à doser.

Confort un peu ferme

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Le nouveau Ford Explorer.© Ford

Ce dynamisme se paie au chapitre confort, avec un amortissement ­trépidant aux basses vitesses (sous les 80 km/h), que n’arrangent pas les grosses roues de 20 pouces, voire 21 pouces en option. Paradoxalement, les suspensions de ce Ford Explorer fonctionnent avec davantage de progres­sivité quand on roule un peu vite. Mais est-ce ce qu’on demande à un SUV familial et électrique ? Et est-il normal de s’y faire secouer en ville ? Pas sûr… En revanche, on appréciera les performances de cette version propulsion à grosse batterie – 77 kWh utilisables, charge maxi à 135 kW –, qui reprend le moteur électrique de dernière géné­ration de l’allemand, délivrant 285 ch et 545 Nm de couple. Si les accélérations (0 à 100 km/h en 6,5 s tout de même) sont moins impressionnantes que celles d’une ID.7 dotée du même bloc, les reprises toniques permettent de doubler en toute sécurité puisque cet Explorer n’a besoin que de 3,6 s pour passer de 80 à 120 km/h. Enfin, côté autonomie, si l’explorer peut parcourir 387 km sur route, son aérodynamisme de SUV le pénalise tout de même sur autoroute où sont autonomie tombe à 285 km, soit seulement 200 km entre deux recharges rapides de 10 à 80%.

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Le nouveau Ford Explorer est basé sur la Volkswagen ID.4.© Ford

Ce nouveau Ford Explorer, qui va enfin être disponible à la commande après un lancement initialement prévu en 2023, s’affiche, très bien équipé, à partir de 46 900 €. Une version à petite batterie de 52 kWh arrivera ensuite à 43 900 €, ainsi qu’une à transmission intégrale de 340 ch à 53 900 €. Tarifs auxquels il faudra ajouter 1 150 € pour l’indispensable pompe à chaleur, qui préserve au mieux l’autonomie par temps froid.

Fiches techniques

Appellation commerciale Ford Explorer 286ch 77kWh Extended Range RWD
Moteur Synchrone à aimants permanents, 0 S, 0 cm3
Puissance 286 ch
Couple 545 Nm
Transmission Propulsion
Type de boîte Automatique
La fiche technique

Notez cet article 4/5 ( 14 votes) Mis à jour le 03/10/2024 à 07:48 Véhicules d’occasion

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