Formule 1

F1 — Les meilleurs moments de la saison 2022 de Charles Leclerc

2022 a été l’année du renouveau chez Ferrari ! Même si aucun titre mondial n’aura été glané, la Scuderia est revenue dans la lutte avec les top teams. Retour sur les meilleurs moments du pilote en forme cette saison, Charles Leclerc. 

Charles Leclerc s’est imposé comme un des pilotes phares de la saison 2022. Vice-champion du Monde, le Monégasque aura offert quelques jolis moments de sport à la planète Formule 1, et à la Scuderia Ferrari.

Pour les fêtes, on a envie de faire plaisir aux fans de la Scuderia et du pilote monégasque. Alors s’il vous plaît, on oublie les mauvaises stratégies de Ferrari (Silverstone, Monaco), ou les erreurs du pilote (Imola, France) et on se concentre sur ce que Leclerc a montré de mieux au volant de la F1-75. Une monoplace qui marque le retour de la Scuderia au premier plan.

Week-end à Bahreïn : le retour aux affaires

À Bahreïn, première manche du championnat 2022, la Scuderia arrive pleines de promesses après des essais hivernaux concluants. Une semaine plus tôt, l’écurie italienne avait montré tout le potentiel de sa monoplace sur ce même circuit.

Après des essais libres qui ne font que confirmer la performance des Ferrari, Charles Leclerc signe la 10ème pole position de sa carrière.

Le dimanche, le Monégasque réalise une course parfaite. Au départ, il conserve l’avantage de sa pole position face à un Max Verstappen offensif. Après plusieurs duels musclés, Leclerc parvient à conserver l’avantage. Le Néerlandais est contraint d’abandonner à seulement trois tours de l’arrivée.

Charles Leclerc signe sa première victoire, à Bahreïn, depuis 2019 et son succès à Monza. «J’avais arrêté de compter les mois de mon côté (2 ans et demi depuis sa victoire). C’est vrai que ça fait beaucoup de bien, c’était très difficile ces deux dernières années. On a prouvé ce week-end qu’on avait enfin une voiture pour se battre pour des victoires, ça fait plaisir».

À l’époque, la Scuderia allait tellement bien que Leclerc se permettait même de faire des blagues à ses ingénieurs en pleine course. Le Monégasque faisant référence au problème moteur qui lui avait coûté la victoire, ici même, en 2019.

Week-end en Australie : domination

Troisième manche du championnat et retour à Melbourne pour la Formule 1. L’Australie accueille de nouveau un Grand Prix après deux ans d’absence en raison de la crise sanitaire.

Sur le tracé de l’Albert Park, Charles Leclerc signe une deuxième pole consécutive au volant de sa Ferrari. Comme à Bahreïn, la Scuderia et son pilote semblent dominer les débats.

Ce sentiment se confirme le lendemain en piste. Leclerc n’est jamais inquiété par Verstappen, hormis sur une relance de course après la Safety Car. Le Monégasque survole ce Grand Prix d’Australie et signe son deuxième succès en trois courses cette saison.

Comme à Bahreïn, Max Verstappen est contraint d’abandonner. Le Néerlandais ne pointe qu’à 19 points au championnat tandis que le favori pour sa succession, Leclerc, compte 71 points. Un début de saison rêvé pour les Tifosi.

Le Grand Prix du Canada

On se retrouve cinq manches après l’Australie. Les tendances se sont inversées et Verstappen reste sur quatre succès lors des cinq derniers Grands Prix. Leclerc ne s’est plus imposé depuis l’Australie et a même dû abandonner à deux reprises, en Espagne et en Azerbaïdjan. Le Néerlandais (150) compte 34 points d’avance sur le pilote Ferrari (116) avant le Canada.

Au départ du Grand Prix, Verstappen s’élance en pole position tandis que Leclerc ne s’élance qu’au 19ème rang suite à une pénalité. Si le pilote Red Bull s’impose logiquement malgré la pression de Carlos Sainz dans les derniers tours, c’est bien Leclerc l’attraction du jour.

Dans un contexte compliqué pour Ferrari après des problèmes de fiabilité lors des derniers week-ends, Charles Leclerc ne se trouve pas dans les meilleures conditions pour performer au Canada.

Malgré un arrêt au stand raté et des longues minutes bloqué derrière Ocon, le «Pilote du Jour» remontera jusqu’à la 5ème place au drapeau à damier. Si Verstappen prend un peu plus d’avance au championnat (49), cette performance montre la qualité du pilote ainsi que de sa monoplace.

Autriche : reçu 3 sur 3

Le Grand Prix de Spielberg suit celui d’Émilie-Romagne qui aurait eu sa place dans un top des pires moments de Leclerc en 2022. En Autriche, les tensions de plus en plus visibles au sein du clan rouge ne semblent pas s’atténuer. Après la victoire de Verstappen lors de la course Sprint, Leclerc ne cache pas sa frustration après une lutte avec son coéquipier, Carlos Sainz, qui le prive de la victoire.

Le Monégasque s’élance en première ligne le dimanche, aux côtés de Max Verstappen avec qui, il va se livrer un duel durant les 73 tours de course.

Après une dizaine de tours, le Monégasque prend une première fois le dessus sur le leader du championnat.

Un jeu de stratégie s’opère tout au long du Grand Prix sur le muret des stands entre les deux écuries. À ce jeu, c’est Ferrari qui prend l’avantage sur Red Bull. Au final, le Monégasque prendra à trois reprises, l’avantage sur le Néerlandais en piste.

Le pilote est revenu sur cette performance après le Grand Prix. «La première, c’était la plus compliquée, car on avait les mêmes pneus. Ensuite on a réussi à s’arrêter toujours plus tard (que Verstappen), donc on avait des pneus plus neufs pour le dépasser».

Malgré une inquiétude suite à un problème sur sa pédale d’accélérateur dans les derniers tours, Leclerc signe son troisième succès de la saison. «On en avait vraiment besoin après les cinq dernières courses, surtout moi».

Avant de se rendre en France, le pilote Ferrari comble son retard et pointe à 38 points du Néerlandais.

Monza : un podium devant les Tifosi

En Italie, Leclerc est distancé par Verstappen au championnat (109 points d’écart). S’il n’est plus question de titre, Charles Leclerc est attendu à Monza, sur les terres de la Scuderia.

Le pilote Ferrari part depuis la pole position et conserve la tête de la course jusqu’au 12ème tour où il profite de la Safety Car pour anticiper son arrêt. Au 27ème tour, c’est à Verstappen (parti 7ème) d’effectuer son unique arrêt. Il pointe à 9 secondes du Monégasque.

Sous la pression du retour du Néerlandais, Ferrari tente le pari à deux arrêts et Leclerc rentre au stand pour finir la course avec des gommes tendres au 34ème tour. Il ressort à 20 secondes du leader.

Durant les treize tours qui précèdent la voiture de sécurité causée par Ricciardo, Leclerc n’avait repris que quelques secondes sur Verstappen. La course se terminera, finalement, sous voiture de sécurité. Le Monégasque n’aura pas l’opportunité de se disputer la victoire dans les derniers tours.

Si la Scuderia a perdu au jeu des arrêts, un podium devant les tifosi reste un accomplissement pour Ferrari. C’est pour cette raison que, malgré sa pole position non convertie en victoire, ce GP à Monza reste l’un des moments forts de la saison de Leclerc.

Abu Dhabi : vice-champion du Monde

Signe de l’irrégularité de Ferrari cette saison, on fait de nouveau un bond dans le calendrier. On se retrouve lors de la dernière manche du championnat, en Arabie saoudite. Verstappen est titré depuis déjà plusieurs semaines, mais il reste un titre honorifique en jeu : celui de vice-champion.

Leclerc dispute ce titre avec l’autre pilote Red Bull, Sergio Pérez. Au départ de la course, les deux pilotes sont séparés par 1 point, à l’avantage du Mexicain. Sur la grille, Pérez s’élance 2ème, juste devant le Monégasque.

Si rien ne se passe entre les deux pilotes durant la première moitié de la course, le 34ème tour sera déterminant dans le futur résultat. Ferrari feinte l’arrêt au stand et force Pérez et Red Bull à s’arrêter pour éviter un potentiel undercut. Voyant Pérez rentrer, Leclerc reste en piste et ira au bout du Grand Prix avec ses gommes.

Dans sa remontée, le Mexicain perd trop de temps derrière les pilotes entre lui et Leclerc. Le pilote Red Bull ne peut revenir qu’à 1s de Leclerc dans le dernier tour, insuffisant.

Lot de consolation pour le Monégasque qui termine cette saison 2022 avec le titre de vice-champion du Monde.

Preuve d’une saison ternie par les problèmes de fiabilité, des erreurs stratégiques ainsi que de pilotage, le top des moments forts de Charles Leclerc est en deçà du potentiel de la F1-75. Cette monoplace avait la performance pour se disputer le titre avec Red Bull et Verstappen, au moins sur une plus longue durée…

TOP STORIES

Top List in the World