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Voici trois techniques pour transformer son vélo classique en un vélo électrique

voici trois techniques pour transformer son vélo classique en un vélo électrique

Les kits proposés par la marque française Virvolt s’intègrent directement dans le pédalier d’un vélo classique.

Ces dernières années, les vélos électriques se vendent comme des petits pains. Mais ils sont rattrapés progressivement par les systèmes qui permettent de transformer son vélo classique en modèle électrique grâce à un kit de conversion. Voici trois technologies disponibles.

voici trois techniques pour transformer son vélo classique en un vélo électrique

Le kit de la marque Swytch Bike se démarque surtout par le format de sa batterie, de la taille d’un smartphone ou d’une tablette.

En France, le vélo à assistance à électrique (VAE) a été boosté par la crise du Covid-19 et depuis, on ne l’arrête plus. D’après l’union Sport & cycles, 660 000 VAE se sont vendus en 2021 contre 515 000 en 2020, soit une hausse de 28 %. Il représente 24 % du marché en volume. Et c’est sans compter les kits de conversion, qui se développent à vitesse grand V. Cette technique consiste à transformer un vélo classique en un vélo électrique, grâce à l’installation de ce kit, qui associe un moteur et une batterie.

voici trois techniques pour transformer son vélo classique en un vélo électrique

Solexon a mis au point une roue électrique « intelligente et autonome ».

Voilà une bonne occasion de ressortir votre vieille bicyclette qui prend la poussière dans le garage en lui donnant un élan de modernité. Cette alternative a l’intérêt d’économiser le prix d’un vélo électrique flambant neuf (entre 600 et 6 000 €), tout en épargnant à la planète le bilan carbone lié à sa fabrication (134 kg de CO₂ en moyenne, d’après la Fédération européenne des cyclistes).

La plupart de ces kits, vendus entre 400 et 1 000 € selon l’UFC-Que Choisir, se commandent sur internet et sont à monter soi-même. Certains fabricants assurent néanmoins le montage, par l’intermédiaire de revendeurs et de partenaires.

Attention : les aides financières de l’État pour l’achat d’un vélo électrique ne s’appliquent pas pour un kit de conversion, mais certaines villes proposent un coup de pouce, comme Paris (33 % du prix HT du kit avec une aide maximale de 400 €), Bordeaux, Toulon ou Toulouse.

Si vous souhaitez sauter le pas, voici trois types de technologies disponibles actuellement sur le marché.

1. Un moteur intégré dans la roue avant ou arrière

Le principe : on installe sur son propre vélo une roue avant ou arrière dotée d’un moteur électrique intégré directement dans la structure. La batterie et le contrôleur destiné à gérer l’assistance se rajoutent sur le cadre du vélo, avec un ou deux câbles en prime. Différentes tailles de roues sont compatibles avec de nombreux modèles de vélos. Ce système présente l’avantage de se monter facilement… pour peu qu’on ait quelques notions de bricolage. Il offre une assistance plus dynamique mais moins puissante que le système intégré dans le pédalier.

Le fabricant français Cycloboost propose notamment un moteur roue avant de 36V et 250 W « compatible avec quasiment tous les vélos ». De quoi garantir une vitesse de 25 km/h maximum, conformément à la législation européenne. Le kit comprend un écran LCD, un pack de montage, une batterie trapèze et son chargeur 2A. Le tout est vendu actuellement 1 044 €. Ozo, un autre fabricant tricolore, commercialise quant à lui des kits avant ou arrière 250 W adaptés aux VTT ou aux vélos de ville, y compris aux vélos pliables, de 1 030 à 1 090 €.

voici trois techniques pour transformer son vélo classique en un vélo électrique

Le système de Virvolt remplace le pédalier existant. Il se monte en une heure environ.

Dans cette gamme, une nouveauté est sur le point de débarquer sur le marché. La marque britannique Swytch Bike a conçu un kit doté de la « première batterie de poche au monde ». La batterie, qui se clipse directement sur le guidon, n’est pas plus grande qu’un smartphone ou une tablette, selon sa capacité. Elle offre cependant une autonomie assez limitée (environ 15 km pour le petit modèle, 30 km pour le grand). Pour l’heure, ce modèle n’est disponible qu’en précommande, et le prix n’est pas précisé sur le site du constructeur.

2. Un moteur « tout-en-un » dans la roue avant

Ici, tout le système (moteur, batterie et contrôleur) est intégré dans la structure de la roue. Une alternative garantie sans câble… et moins « prise de tête » au montage. Solexon vous promet ainsi d’« électrifier votre vélo en moins d’une minute ». Cette marque a lancé il y a trois ans un modèle doté d’un moteur de 250 watts associé à une batterie de 400 Wh, annonçant jusqu’à 80 km d’autonomie théorique.

Cette roue, présentée comme « intelligente et autonome », s’active par un simple bouton et « s’adapte à votre style de conduite et à vos besoins d’assistance », annonce la marque sur son site. La batterie est amovible et se retire en quelques secondes pour être rechargée en 3 h 30 environ. Avis aux « geeks », un port USB permet même de recharger ses appareils nomades sur son vélo ! Seul inconvénient : la roue pèse tout de même 7 kg, ce qui se sent. Ce modèle est proposé à 799 € sur le site de Solexon. Le fabricant Teebike commercialise quant à lui un modèle à 795 €, garantissant une autonomie de 60 km, rechargeable en 4 heures.

Ces roues sont conçues pour être connectées avec votre smartphone, lequel permet de gérer les modes d’assistance. Ce n’est cependant pas l’idéal question sécurité, quand on doit lâcher la route du regard, par rapport aux commandes accessibles du bout des doigts sur un VAE classique.

3. Un moteur couplé au pédalier

Le principe est le même que pour la plupart des VAE : le moteur offrant l’assistance électrique est intégré directement dans le pédalier. Ce qui ne facilite pas le montage, mais offre une assistance très performante. Comme le précise le site spécialisé Cleanrider, ce système a l’avantage de répartir le poids et la puissance sur tout le vélo. Selon les modèles, il offre un couple de 75 à 110 Nm, qui répond à la force injectée dans les pédales par le cycliste.

La start-up française Virvolt propose notamment un modèle qui peut être monté par l’un des 250 partenaires de l’entreprise en France, en Belgique et en Suisse. « Depuis trois ans, nous avons adapté environ 4 000 modèles sur le marché, précise Yvan de La Baume, directeur général de l’entreprise. Ça permet de rendre le vélo plus accessible, écologique et durable, puisqu’on touche le parc de vélos existant. Notre système a aussi l’avantage d’être interchangeable, quand le vélo ou le moteur devient obsolète, ce qui n’est pas le cas des VAE. » L’installation de ce moteur coûte environ 1 200 €, main-d’œuvre comprise. Virvolt, fournisseur de plusieurs marques comme Jean Fourche, garantit des moteurs fabriqués en France. L’entreprise est d’ailleurs sur le point de signer avec un gros industriel français.

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