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Voitures lourdes : Clément Beaune annonce que le malus va « sans doute » être étendu dès 2024

L’augmentation de ce malus ne touchera par contre pas en 2024 les véhicules électriques

voitures lourdes : clément beaune annonce que le malus va « sans doute » être étendu dès 2024

Le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, à Sausset-les-Pins le 20 juin 2023.

SOBRIETE ENERGETIQUE – L’augmentation de ce malus ne touchera par contre pas en 2024 les véhicules électriques

«Â Pour des raisons écologiques », Clément Beaune veut s’attaquer au poids des voitures. La taxe qui touche sous forme de malus les voitures neuves thermiques pesant plus de 1,8 tonne à l’achat va donc « sans doute » être étendue dès le budget 2024, a indiqué dimanche le ministre délégué chargé des Transports.

«Â A partir de 1,8 tonne », les voitures neuves thermiques subissent une taxe, dont le seuil d’application « va être abaissé progressivement et sans doute dès le projet de loi de finances pour 2024 », a déclaré Clément Beaune lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

L’acte II du plan de sobriété énergétique

Plus un véhicule est lourd, plus il contient de matériaux et plus il consomme d’énergie pour se déplacer, ce qui augmente ses émissions de CO2 et donc le réchauffement de la planète. Cette mesure s’inscrit ainsi dans la deuxième partie du grand plan de sobriété énergétique présenté le 20 juin par le gouvernement. Elle accompagne des mesures comme l’encouragement au covoiturage, l’achat de téléphones reconditionnés par les ministères, l’interdiction de climatiser les bâtiments au-dessous de 26 degrés ou encore la mobilisation de collégiens et lycéens autour de 250.000 ecodélégués.

Les seuils de poids de voiture seront discutés dans le cadre du projet de loi de finances 2024, ajoute-t-on de source gouvernementale dimanche.

En revanche, l’augmentation du malus pour les voitures lourdes ne touchera pas en 2024 les véhicules électriques qui émettent moins de CO2 que ceux équipés de moteurs à explosion fonctionnant aux carburants fossiles. « Il faut être cohérent », a souligné le ministre. « On est dans une phase de transition, il faut qu’on développe le véhicule électrique en France et en Europe », et c’est « le sens de l’histoire de prendre en compte des critères de poids », a-t-il dit.

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