La vente des voitures hybrides a le vent en poupe face aux voitures neuves. Cette motorisation attire de plus en plus les clients, y compris sur le marché de l’occasion, et ces voitures devraient s’installer durablement sur les routes, selon les professionnels du secteur.
Des commandes et des livraisons en augmentation de 30%
En revanche, la motorisation qui attire de plus en plus les clients, c’est l’hybride : avec 35% de part de marché en 2024. Une tendance de fond qui s’amplifie, y compris sur le marché de l’occasion et qui va s’installer durablement. Plusieurs marques ont pu profiter de succès avec, par exemple, Renault avec les modèles Clio et Captur, Peugeot et son 3008 ou encore Toyota, avec les Yaris et Yaris Cross. Mais aussi Hyundai, qui propose de l’hybride depuis longtemps, comme le constate son président pour la France, Lionel French Keogh, avec ses modèles phares, Kona et Tucson.
“Depuis le début de l’année, on est sur une croissance des commandes et des livraisons autour de 30%. Il y a un focus important du marché sur la technologie hybride parce qu’évidemment plus vertueuse qu’un véhicule thermique pur et dur. Et aussi plus simple d’utilisation qu’un véhicule 100% électrique”, détaille-t-il.
L’habitude hybride “rentrée dans les mœurs”
L’arrivée massive de modèles micro-hybrides, c’est-à-dire sans moteur électrique, mais avec une petite batterie, a accéléré l’adoption de cette motorisation moins chère que l’électrique et réduit la consommation de carburant d’environ 15%. Les “full hybrid”, qui eux ont un moteur thermique et un moteur essence, séduisent également de nombreux clients.
C’est en revanche beaucoup moins le cas des modèles hybrides rechargeables, avec une autonomie de plusieurs dizaines de kilomètres pour rouler en électrique, et qui coûtent entre 6.000 et 10.000 euros de plus que leurs équivalents à moteur thermique.