Plus de 24 heures après l’accident d’un autocar sur l’A6 qui a coûté la vie à une adolescente et fait une douzaine de blessés, la question de la fatigue du conducteur est au cœur de l’enquête. Ce dernier a expliqué s’être assoupi au volant. Pourtant, la législation en vigueur est pensée pour éviter ce genre de drame.
Pourtant, des réglementations existent pour éviter de tels drames. Ainsi, l’autocar était parti des Andelys dans l’Eure et devait rejoindre Saint-Léger-Les-Mélèzes dans les Hautes-Alpes, un trajet d’environ 8 heures. Le conducteur avait pu faire une pause avant d’arriver à hauteur d’Eguilly, là où a eu lieu l’accident.
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Le véhicule avait passé son contrôle technique
Jointe au téléphone par Europe 1, la société propriétaire de l’autocar et employeur du conducteur indique que l’homme avait bénéficié d’un temps de repos de 24 heures, avant d’effectuer ce trajet. Le véhicule avait également bien passé sa visite technique semestrielle obligatoire en décembre dernier.