BMW

Essai BMW Série 135 de 300 ch

BMW met sur le marché une nouvelle génération de Série 1. S’agit-il en fait d’un profond restylage? On laisse les spécialistes débattre entre eux. Toutefois, on peut d’ores et déjà vous dire qu’au volant, on a le sentiment de conduire une Série 1 bel et bien inédite. Nous l’avons essayée dans sa version 135 entre l’Allemagne et l’Autriche.

De nouvelles appellations

essai bmw série 135 de 300 ch

Le rendez-vous était pris à Munich, dans l’un des lieux de réception de BMW où nous attendaient plusieurs exemplaires de la nouvelle BMW Série 1. Si nous avons d’abord jeté notre dévolu sur une version 120, nous avions surtout de l’intérêt pour la 135 « Vert Signal ». Avant tout un petit point sur les appellations. Désormais il faut dire « Une Trente Cinq », et sans le « i » qui sera désormais l’exclusivité des modèles 100% électriques.

 

En termes de look, il faut bien admettre que cette nouvelle Série 1 ne semble pas à voir grand-chose de commun avec l’actuelle génération. En regardant les portes, on peut en effet avoir quelques doutes. En la regardant de face, on remarque un regard plus reptilien, renforcé par la signature lumineuse, qui peut comprendre des naseaux entourés d’un liseré allumé. A l’arrière les changements peuvent paraitre plus subtils, mais le pack M Sport lui donne une nouvelle personnalité. Elle prend 42 mm en longueur, mais l’empattement demeure identique.

Des clins d’oeil “M” partout

essai bmw série 135 de 300 ch

A l’intérieur, on fait face à un tout nouveau design de planche de bord, mais qui a bien entendu un air de déjà-vu. Le double écran incurvé se trouve maintenant sur quasiment tous les modèles du catalogue. Il faut toutefois se faire à l’arborescence des menus sur la partie logicielle récemment mise à jour. Les matériaux sont plutôt de bonne facture, avec quelques petites attentions propres à la griffe Motorsport.

 

On trouvera des surpiqures reprenant les couleurs du département sport de la marque, directement cousues sur la partie supérieure de la planche de bord. Les sièges baquets sont superbes et réglables, notamment dans leur largeur au niveau des lombaires pour serrer plus ou moins le conducteur. C’est plutôt pratique pour s’adapter à certaines morphologies parfois moins sportives que la voiture. Avec un empattement identique à la précédente mouture, on ne dispose pas de plus de place.

300 ch sous le capot!

essai bmw série 135 de 300 ch

Sous le capot, la BMW 135 ne revendique que 300 chevaux. On vous charrie, il s’agit d’une cavalerie plutôt confortable. Mais ce 4 cylindres suralimenté (dépourvu d’hybridation) ne sonne pas très fort, malgré ses sorties d’échappements évocatrices. En revanche, il ne manque pas de souffle! Ce gros coeur réagit au doigt (de pied) et à l’oeil chaque fois que nous le sollicitons. En témoigne notamment le chrono du 0 à 100 km/h atteint en moins de 5 secondes.

 

Il permet aussi d’atteindre des vitesses ahurissantes sur les autoroutes allemandes, où elle peut atteindre confortablement les 250 km/h en pointe, nous l’avons vérifié. On regrettera toutefois la boite de vitesses qui parfois semblent ne pas vouloir nous écouter quand on veut descendre un rapport à un moment qui nous parait opportun. Rien de bien méchant, le mieux étant encore de la laisser faire. Et pour ça, on peut notamment garder la palette de gauche tirée, pour que la voiture nous donne pendant quelques secondes la puissance maxi pour dépasser ou juste pour le plaisir.

Des freins de M4

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Côté chassis, BMW Motorsport ne se moque pas du monde, au point de regretter que l’on ne leur lâche pas la bride pour nous sortir une vraie M que l’on appellerait comme vous voulez. Pour aller au plus simple, tout a été optimisé et renforcé, notamment au niveau des suspensions et des barres anti-roulis. Pour ne rien gâcher, les freins ont été piqués à la M4. Rien que ça! Et pour finir le tableau, elle repose sur des gommes faites pour elle.

 

Ce cocktail donne en tout premier lieu un sentiment de sécurité permanent. On le doit notamment à la transmission XDrive qui assure une motricité de premier ordre dans toutes les circonstances. Alors d’accord, cela enlève peut-être une part de fun, mais les conducteurs les moins aguerris ont aussi le droit de se faire plaisir sans pour autant devoir tromper la mort au premier virage. Ici, on peut aller vite, en s’appuyant sur un comportement rigoureux. La direction suffisamment consistante et précise informe bien du placement du train avant, par ailleurs très incisif. Néanmoins, il faut reconnaitre que la voiture tressaute un peu sèchement sur les routes trop déformées.

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