Le Néerlandais, parti en pole position du Grand Prix de Chine, n’a jamais été inquiété par le reste du peloton. Reuters/Edgar Su
Parti en pole position, le triple champion du monde n’a jamais été inquiété, même au départ. À ses côtés en première ligne, son coéquipier a cédé au premier virage face à Fernando Alonso (Aston Martin) perdant tout espoir de faire trembler « Mad Max ». En cinq tours passés derrière l’Espagnol, le Mexicain avait déjà accumulé plus de 5 secondes de retard sur le Néerlandais.
Norris devance Perez, Ocon pas loin des points
Tout l’intérêt de ce GP s’est une nouvelle fois porté sur l’identité des deux autres pilotes candidats au podium derrière le Néerlandais, les caméras des diffuseurs allant même jusqu’à oublier, comme souvent, de nous montrer la marche triomphale du triple champion du monde en titre.
À ce jeu-là, c’est Norris sur sa McLaren, élu pilote du jour, qui a signé une course parfaite, en gardant à distance raisonnable Perez (3e) grâce à une stratégie d’écurie exécutée à la perfection. Le Britannique s’était déjà montré à son aise ce week-end à Shanghai en signant la pole position du sprint avant de se manquer en course. « Je ne pensais pas avoir ce rythme là surtout en comparaison avec la Red Bull, s’est enthousiasmé Lando Norris. Je ne m’attendais pas à finir aussi loin devant les Ferrari ! »
Bien plus loin, Charles Leclerc et Carlos Sainz complètent, eux, le Top 5 devant George Russell (Mercedes) et Fernando Alonso auteur de cinq dépassements en fin de course sur ses pneus neufs, et du point du meilleur tour. 18e sur la grille de départ, Lewis Hamilton a opéré une belle remontée jusqu’à la 9e place derrière Oscar Piastri (McLaren) mais devant Nico Hülkenberg qui ferme le Top 10.
Just derrière, les deux Alpine n’ont toujours pas réussi à inscrire le moindre point malgré trois abandons de voitures a priori plus performantes (Ricciardo, Tsunoda, Bottas) et les pénalités de 10 secondes infligées à Magnussen et Stroll. Avec une petite amélioration sur son fond plat, Esteban Ocon, un temps 10e, a affiché une légère hausse de performance mais encore trop juste pour espérer accrocher des points au drapeau à damier (11e à moins de 3 secondes).
De son côté, Pierre Gasly, 13e, n’a jamais pu espérer quelque chose, manquant même d’écraser son mécanicien lors d’un arrêt au stand manqué par son écurie. La galère continue… Avant de vraies améliorations à Miami dans deux semaines ?