Fashion Shot : Paris automne-hiver 2024/2025, le jour 8

Lutz Huelle automne-hiver 2024/2025
Zimmermann automne-hiver 2024/2025
Marine Serre automne-hiver 2024/2025
Shiatzy Chen automne-hiver 2024/2025
Coperni automne-hiver 2024/2025

fashion shot : paris automne-hiver 2024/2025, le jour 8

Lutz Huelle automne-hiver 2024/2025

Habituellement, AZ Factory fait appel à des créateurs extérieurs et invités pour dessiner les collections du label. Mais cette saison, la marque du regretté Alber Elbaz laisse carrément sa place à Lutz Huelle, lui qui avait déjà collaboré à de nombreuses reprises avec AZ, faisant de leur association une affaire récurrente. Le voilà donc défilant en son nom à l’horaire normalement destinée à AZ Factory. Dans la cathédrale américaine de l’Avenue Georges V, et au son de “Like A Prayer” de Madonna (évidemment), le créateur allemand propose une collection faites de mixe : du denim qui s’invite sur des trenchs, de la dentelle qui vient habiller des pantalons de costume ou des ceintures de sequin qui habillent des vestes.

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Zimmermann automne-hiver 2024/2025

La marque australienne Zimmermann continue de livrer de livrer une leçon d’élégance. Les matières fluides chères à la maison sont complétées par des déclinaisons de cuir, de denim et de maille. Mais ce qu’on retient surtout, c’est la déclaration d’amour pour le léopard que la créatrice fait dans cette collection. Des tops aux cols lavallières XXL en passant par des robes et même des collants, l’imprimé animalier est partout cette saison et Zimmermann le confirme ! Pour les grands soirs, on switche pour la robe longue en paillettes, iconique.

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Marine Serre automne-hiver 2024/2025

Marine Serre, c’est pour la vie, dans tous les sens du terme. Au Ground Control, lieu multidisciplinaire du 12ème arrondissement, la créatrice reine de l’upcycling fait asseoir certains invités à des tables de café, sert des jus de fruit à qui veut et embauche les pizzaïolos de l’endroit pour cuisiner des margaritas pendant le show. On est dans le cool et le réel, à la sauce Marine Serre… c’est-à-dire recouverts du logo “lune”. Il est autant sur les murs et les gobelets que sur les pièces de la collection. Si on le retrouve sur les fameux bodys (des best-sellers), c’est clairement sur des cardigans, des jeans ou des vestes en cuir (comme celle portée par le sosie de Kate Moss) qu’il nous rappelle le mieux qu’il n’a rien perdu de sa superbe. Les patchworks et les imprimés python attendent aussi de gagner les tenues de notre quotidien dont les personnages de ce show ont l’air d’être tirés (enfin presque, on croise rarement autant de gens stylés au mètre carré). Dans leur manière de déambuler en regardant l’audience, des fleurs sous le bras, un café à la main et des courses (ou un bébé) en guise d’accessoire, on les croirait sortis du quartier le plus cool de Paris. Reste que Marine Serre, c’est aussi des looks qui ont conquis Hollywood (et tout le rap français si l’on en croit le front row du jour). On finit donc avec de la robe parfaite pour le red carpet (à bon entendeur) avant d’aller s’enfiler une part de pizza.

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Shiatzy Chen automne-hiver 2024/2025

Le point de départ de la collection de l’automne prochain de la marque taïwanaise Shiatzy Chen : les quatre fondamentaux de l’art de la calligraphie, le pinceau, le papier, le bâton d’encre et la pierre d’encre. Cela donne une (énième) collection (cette saison) célébrant en nombre le noir et le blanc (bien que des touches de couleurs, notamment le violet, soient présentes) et réinterprétant notamment l’art du tailleur. Du tweed brillant ou des jeux de dentelle, voire carrément des strass et des broderies luxueuses, viennent parsemer les propositions, tout comme des motifs récurrents de fleurs. Si pour le printemps, elles n’ont rien de “groundbreaking”, pour l’automne qui sait…

Coperni automne-hiver 2024/2025

Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer savent comment surprendre ! Quand ils ne font pas une robe directement sur Bella, ils nous amènent dans le studio de la Star Academy pour leur défilé automne-hiver 2024/2025. Cette collection toujours parfaitement dans l’air du temps offre des déclinaisons de leurs looks signatures mais aussi et surtout un nouveau travail autour d’une matière aérienne comme celle d’un nuage. Elle se retrouve sur de nouvelles robes sensuelles – comme piquées dans les vestiaires d’un cours de danse -, sur des tailleurs épris de liberté et sur… le désormais célèbre sac Swipe ! Ce it-bag déjà repéré en verre ou en métal sur les défilés Coperni précédents est ici conçu à partir d’aerogel, une substance utilisé par la NASA pour attraper des poussières d’étoiles (quelle poésie), dont plus de 99% du volume est constitué d’air. Porté par le mannequin Léon Dame (le seul homme sur le show), on confirme que cet accessoire ne manque pas d’air, comme le reste de la collection d’ailleurs