Le véhicule électrique souffre d’un triple handicap: une faible autonomie, des temps de recharge à rallonge et le manque d’infrastructures en itinérance.
Qu’elles soient concernées par ces seuils de verdissement ou qu’elles soient engagées dans une démarche RSE, les sociétés sont souvent rattrapées par la réalité du terrain. Certaines activités s’avèrent incompatibles avec l’engagement à verdir le parc à tous crins, à moins de dégrader l’efficacité économique et la rentabilité des activités. Réduire l’impact environnemental de leurs flottes reviendrait pour certaines organisations à décider une augmentation de la durée du temps de travail, ce qui paraît peu probable, ou à accepter une baisse de la productivité. Les objectifs de décarbonation ne sont ainsi pas toujours compatibles avec les intérêts des entreprises.
Le véhicule électrique souffre d’un triple handicap: une faible autonomie, des temps de recharge à rallonge et le manque d’infrastructures en itinérance. Sans compter le coût au kilomètre parcouru bien plus élevé que l’on veut bien nous dire. Quant au véhicule hybride rechargeable présenté sur le papier comme le meilleur des deux mondes, il est également face à un défi d’ampleur. Bénéficiant aussi d’avantages fiscaux non négligeables, ce modèle souffre dans la vraie vie d’une explosion de la consommation qui fait flamber la facture carburant. Les dernières études mettent en évidence les difficultés à recharger la batterie aussi souvent que possible.
Dans une période où rien ne leur est épargné, il y a certainement un chemin à trouver où l’écologie ne placerait pas les entreprises dans un étau vert qui risquerait de les étrangler.