Reconnue pour sa pertinence, la Ford Focus profite d’une très violente campagne de promotion : -7000 € sur tous les modèles, même sportifs.
Le temps file. Lancée en 1998, d’abord en Europe puis à l’échelon mondial en raison de son succès, la Ford Focus est un best-seller. On estime à 16 millions la production cumulée depuis près de 30 ans (oui, déjà !). Mais aujourd’hui, avec la concurrence grandissante de l’électrique, avec aussi des choix discutables en termes de promotion et d’exposition dans les médias ou autres, la Focus est quelque peu retombée dans l’ombre.
Finitions et prix de la Focus Focus 2024
Niveau puissance, on débute avec un bloc 1.0 litre turbo de 125 chevaux et l’on grimpe successivement à 155 et 280 chevaux avec la géniale version Focus ST, certes pas très Mobiwisy et éco-mobilité. Convenons-en. D’autant qu’il est difficile de mordre à l’hameçon d’une remise sur ce modèle qui se fait matraquer par le malus écologique. Avec 183 grammes de CO2 émis par kilomètre, le malus s’élève en 2024 à 28 413 euros, soit 17 433 euros de plus qu’en 2023…
Un rappel à la raison réoriente immanquablement vers la version d’entrée de gamme Titanium X Business dont la richesse de l’équipement est largement suffisante au quotidien :
- Allumage des feux automatique
- Radars de stationnement avant et arrière
- Barres de toit façon aluminium sur SW
- Jantes en acier 16″
- Feux antibrouillard avec éclairage d’angles
- Phares à LED et feux arrière à LED
- Rétroviseurs extérieurs chauffants, réglables et rabattables électriquement
- Vitres arrière surteintées
- Chargeur à induction
- Régulateur / limiteur de vitesse
- Caméra de recul
- combiné numérique de 12,3 pouces
- navigation GPS
- climatisation automatique
- etc.
Enfin, dernier argument massue qui plaide pour la Ford Focus (hors version ST), sa double carburant qui accepte le Super Ethanol E85 bien moins cher à la pompe. On fait donc des économies à l’achat, puis à l’usage. Pas mal, mais dommage que cela ne soit pas davantage mis en avant par le constructeur à un moment où l’on nous explique que le baril de pétrole atteint de nouveau des sommets…
