Le scandale Daihatsu, coupable d’avoir falsifié plusieurs tests au Japon, impacte de plus en plus sa société mère : Toyota. Le leader mondial de l’automobile, qui emprunte des moteurs Diesel à sa filiale, suspend la livraison de dix de ses véhicules.
Six modèles vendus en Europe
Si le fautif est bien Daihatsu, cette fraude impacte le catalogue d’autres marques. Car parmi les modèles jugés hors des clous, certains sont produits pour le compte de Toyota. Plus précisément, trois moteurs délivrés à Toyota sont concernés : les 1GD, 2GD et F33A. Le constructeur a alors décidé de « de suspendre temporairement les expéditions » de ces blocs, mais également les « véhicules équipés des moteurs concernés ».
Les modèles concernés par cette suspension sont les suivants :
Moteur | Modèle | Début de commercialisation | Marché |
---|---|---|---|
1GD | Land Cruiser Prado | Août 2020 (production déjà arrêtée) | Europe, Moyen-Orient, Afrique, Asie |
HiAce | Décembre 2017 | Europe, Moyen-Orient, Asie | |
Dyna | Mai 2021 | Asie | |
Hilux | Mai 2020 | Europe, Moyen-Orient, Asie, Afrique | |
Fortuner | Mai 2020 | Europe, Moyen-Orient, Asie | |
2GD | Hilux | Mai 2020 | Japon |
Innova | Juillet 2020 | Asie | |
F33A | Land Cruiser 300 | Août 2021 | Europe, Moyen-Orient, Asie, Afrique |
LX500d | Janvier 2022 | Europe, Moyen-Orient, Asie |
Les autres modèles ne seraient pas concernés
Plus tôt dans le mois, le Ministère japonais des Transports avait retiré à Daihatsu, le droit de produire trois de ses utilitaires. Et l’un d’eux, une fourgonnette plus précisément, était commercialisé sous l’emblème Toyota.
Embarrassée, la marque japonaise a une nouvelle fois présenté ses excuses et a promis fournir des « explications détaillées aux autorités ».
Par ailleurs, Toyota assure avoir « revérifié les produits de masse fabriqués à l’usine et confirme que les moteurs et les véhicules concernés répondent aux normes de performance des moteurs ».