A ce jour, le rétrofit se limite à quelques projets confidentiels. La nouvelle règlementation française entend simplifier certaines démarches pour voir cette pratique monter en puissance. Mais tout n’est pas rose.
Le rétrofit, ce n’est pas que de l’électrique !
Le gouvernement vient de lancer un plan d’action national en faveur du #retrofit, afin d’aider les professionnels à transformer leurs véhicules thermiques en véhicules électriques, hydrogène ou hybrides. https://t.co/VAlCsDHBa1 pic.twitter.com/JZ30fix49q
— FNTV France (@FNTVFrance) 2 mai 2023
Le gouvernement a levé la contrainte de devoir garder le véhicule au moins un an après l’achat pour pouvoir le transformer. Cela bloquait certains professionnels qui ne peuvent se permettre d’avoir des stocks de véhicules “dormants” dans l’attente d’une transformation. Bonne nouvelle : il n’y a plus cette obligation dans le nouveau plan “rétrofit” dévoilé fin avril par le gouvernement.
Différentes aides
Les différents acteurs du rétrofit pourront prétendre à des financements publics : le gouvernement va allouer une enveloppe de 20 millions d’euros pour le secteur. Les professionnels chercheront donc à répondre au cahier des charges. L’Etat rappelle qu’il y a 20 millions de voitures 100 % thermiques en circulation en France. Des véhicules qui sont parfois en excellent état, et qui ne méritent probablement pas d’aller à la casse simplement parce que leur organe central ne répond plus aux exigences des normes environnementales.
Les particuliers, eux, auront droit à des bonus pour l’achat de véhicules rétrofités : “s’agissant des ménages très modestes et des ménages modestes considérés comme « gros rouleurs », cette prime peut désormais atteindre 6 000 euros pour la transformation d’une voiture particulière et 10 000 euros pour la transformation d’un véhicule utilitaire léger. Dans une zone à faible émission (ZFE), une surprime comprise entre 1 000 euros et 3 000 euros en cas d’octroi d’une aide locale vient désormais compléter ces montants.”