Plusieurs rues parisiennes seront inaccessibles à la circulation pendant les JO. Les auto-écoles redoutent d’être à l’arrêt lors d’une période qui représente habituellement leur meilleur chiffre d’affaires.
Alors que certaines entreprises attendent impatiemment les Jeux olympiques pour gonfler leurs chiffres d’affaires, d’autres se demandent comment poursuivre leurs activités pendant l’évènement. C’est notamment le cas des auto-écoles parisiennes.
Auto-école (illustration)
“On ne peut ni accéder pour aller travailler, ni faire partir nos élèves, ni revenir d’un cours de conduite”, explique celui-ci, carte à l’appui. Cette incapacité à travailler pourrait causer une perte de plusieurs centaines de milliers d’euros pour son entreprise.
Des leçons délocalisées en périphérie parisienne
Guillaume Borzakian va donc adapter son fonctionnement durant quelques semaines. “Nous allons avoir une obligation de donner un point relais à l’élève, qui va l’obliger à se rendre en périphérie de Paris pour pouvoir prendre son cours et ne pas être impacté par ces points d’interdiction”, résume ce dernier.
Des demandes d’aides ou de dérogations
Si des exceptions aux interdictions de circuler existeront pour certains professionnels, elles ne concerneront pas les auto-écoles. “Laissez au moins nos véhicules entrer et sortir des zones, de façon à pouvoir continuer à travailler”, réclame ainsi Bruno Garancher, président de l’union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite. Ce dernier demande aussi une “aide financière, qui peut prendre, pourquoi pas, la forme du chômage partiel”.
L’été, durant les grandes vacances, les auto-écoles réalisent régulièrement leur meilleur chiffre d’affaires, les élèves étant davantage disponibles. Plusieurs établissements assurent ainsi qu’ils seront dans l’obligation de mettre la clé sous la porte s’ils n’obtiennent pas d’aide ou de dérogation.