Le constructeur automobile est très clair, si le gouvernement n’agit pas, les droits de douane sur les exportations vers l’Europe pourraient nuire gravement à l’industrie automobile anglaise. Stellantis menace de fermer ses usines anglaises et de se délocaliser.
Stellantis demande un accord avec l’UE maintenant le statu quo jusqu’en 2027. Le constructeur automobile insiste sur le fait que si le coût de production des véhicules électriques au Royaume-Uni devient non compétitif et insoutenable, il pourrait être contraint de mettre fin à ses activités de l’autre côté de la Manche. L’avertissement de Stellantis met en évidence la nécessité urgente d’un meilleur accord sur le Brexit pour assurer la viabilité continue d’entreprises britanniques telles que Vauxhall.
L’absence d’un tel accord pourrait entraîner l’imposition de droits de douane de 10 % sur les voitures fabriquées au Royaume-Uni dès l’année prochaine, ce qui rendrait le pays moins compétitif par rapport à des pays lointains comme le Japon et la Corée du Sud.
Les experts de l’industrie mettent en garde contre la nécessité pour le Royaume-Uni de développer rapidement sa propre industrie de fabrication de batteries. Les réglementations de plus en plus strictes soulignent l’urgence pour le pays d’établir des capacités nationales d’approvisionnement en batteries afin de rester compétitif sur le marché des voitures électriques.
Face à ces défis croissants, une action décisive du gouvernement britannique est indispensable pour assurer les investissements futurs et soutenir la croissance de l’industrie automobile. Ignorer ces préoccupations pourrait avoir des conséquences significatives pour le secteur automobile britannique, le plaçant en position de désavantage sur le marché mondial.