Un avenir radieux se dessine pour la nouvelle Picanto

Note

de la rédaction

13,8/20

Note

des propriétaires

17/20

En brefCitadineRestylage
A partir de 15 990 €

Peu rentable pour les constructeurs, le marché des petites citadines (segment A) est en voie d’extinction. Peugeot, Citroen, Opel et Ford ont tous jeté l’éponge. Même Renault ne renouvellera pas la Twingo, inadaptée à la norme GSR2, tout comme la Suzuki Ignis. Quelques modèles persistent à l’image de la Fiat 500, de la Toyota Aygo et bien sûr de la Picanto, un modèle important pour la marque en France car elle figure toujours dans le top 3 des ventes. En 2023, la Coréenne s’est écoulée à plus de 6 500 exemplaires sur notre territoire.

La Picanto fait partie du Top 3 des ventes de Kia en France.

Ce second restylage amène des modifications importantes au niveau de la face avant.

Alors plutôt que d’investir dans une coûteuse nouvelle génération, le constructeur a pris le parti d’effectuer un second restylage pour la Picanto de troisième génération sortie en 2017. Techniquement pas de bouleversement. La Coréenne conserve son gabarit et son poids contenu (3, 60 m/910 kg).

A l’arrière la citadine s’offre de nouveaux feux avec un bandeau LED.

La finition haut de gamme GT Line embarque des jantes de 16”.

A bord peu de changement, la Picanto conserve une planche de bord moderne et bien finie pour la catégorie.

Dans l’habitacle par contre, il y a beaucoup moins d’évolutions. L’écran multimédia de 8’’ devient de série sur toutes les versions. Il est compatible Android et Car Play, et peu accueillir 2 téléphones différents en Bluetooth. Il dispose également de mises à jour en ligne, élément très rare dans cette catégorie. La qualité de présentation est toujours moderne et agréable pour un aussi petit modèle, malgré des plastiques durs. De plus, l’instrumentation numérique passe de série. En fin, un port USB-C apparaît en bas de la console centrale pour la recharge des appareils électroniques.

Abonnement à la Newsletter

L’écran tactile de 8” est de série. Il comprend les connectivités Android et Carplay avec fil et de la navigation.

L’instrumentation numérique est également de série sur toutes les finitions.

La nouvelle Picanto voit son prix de départ passer la barre symbolique des 15 000 €. La version d’appel équipée du petit moteur débute à 15 990 €. Une inflation compensée en partie par un équipement un peu plus riche notamment en matière de sécurité. En effet, la Picanto s’aligne sur la nouvelle norme obligatoire GSR2. Ainsi elle reçoit de série la reconnaissance des panneaux, avec régulation de vitesse (ISLA), la gestion intelligente des feux de route, l’alerte de vigilance du conducteur, le freinage d’urgence avec détection des piétons ou encore l’assistance active à la conduite.

Des prix en hausse mais dans la moyenne du marché

On trouve également une caméra de recul, un écran tactile de 8 pouces avec connectivité smartphone mais vous devrez vous passer de la climatisation,  curieux. Pour profiter du meilleur, il faudra investir 18 000 € au bas mot pour la finition GT Line, soit le prix d’une voiture du segment supérieur. Si les tarifs augmentent, ils restent malgré tout attractifs comparés à la concurrence. En effet les Toyota Aygo X et Renault Twingo sont même un peu plus cher à équipements équivalents alors que la Picanto ajoute en prime la garantie de 7 ans.

Il y a beaucoup de place à l’arrière pour une voiture de 3, 60 m.

Avec 255 litres, le coffre est dans la moyenne haute de la catégorie.

La Picanto propose un très bon rapport habitabilité/encombrement. Malgré son petit gabarit, elle peut accueillir convenablement deux adultes jusqu’à 1, 80 m et propose un volume de coffre parmi les plus vastes de sa catégorie (255 litres). Le seul domaine qui pêche véritablement, c’est la rareté des petits rangements, il n’y a par exemple pas d’aumônière à l’arrière.

Kia profite de ce restylage pour faire le ménage dans son offre de motorisations. Le 3 cylindres 1.0 T de 100 ch, trop coûteux à mettre aux normes, disparaît du catalogue. C’est dommage, il donnait des ailes à la Coréenne. Mais ses ventes étaient minimes en France.

L’offre s’articule désormais autour d’un 3 cylindres essence atmosphérique de 63 ch et d’un 4 cylindres de 79 ch. Seul ce dernier peut profiter d’une boîte automatique robotisée. Notez que les niveaux de puissance sont en baisse pour répondre aux normes et abaisser aux maximum le malus. Ce dernier n’excèdera pas 300 € en 2024 en France.

Kia a resseré l’offre de motorisations. Désormais la Picanto propose un 1.0 de 63 ch et un 1.2 de 79 ch.

Le 4 cylindres essence, 1.2 de 79 ch de notre essai, représentera la majorité des ventes. Ce moteur est malheureusement sous anesthésie générale. Les montées en régime sont anémiques et les reprises sont poussives, obligeant le conducteur à tomber un rapport et à anticiper constamment. Il présente l’avantage de consommer peu (5,2 l/100 km, sur notre essai) et d’être compatible avec la boîte robotisée. Nous lui préférons, le 3 cylindres de 63 ch, bien plus volontaire pour se faufiler en ville.

Une citadine très polyvalente

Le terrain de prédilection de la Picanto est naturellement la ville où son diamètre de braquage réduit, son poids contenu (910 kg) et sa grande maniabilité font merveille. La Picanto est en prime facile à stationner. La caméra de recul de série s’avère d’une grande aide dans cette tâche. C’est une très bonne citadine qui ne rechigne pas aux grands espaces. La tenue de route est rassurante, d’autant plus avec l’arrivée de nouvelles assistances, mais surtout homogène et confortable. Ses prestations sont à la limite du segment supérieur, celui des polyvalentes.

Abonnement à la Newsletter

La Kia Picanto restylée est disponible en 3 niveaux de finition.

Le premier niveau de finition « Motion » uniquement proposé avec la motorisation de 63 ch est disponible à 15 990 €. Elle embarque comme principaux équipements de série l’écran tactile de 8 pouces avec système de navigation, la caméra de recul, les radars de parking arrière, les rétroviseurs extérieurs électriques et chauffants, le système de gestion intelligente des feux de route (HBA) ou encore la reconnaissance des panneaux de limitation avec régulation de vitesse (ISLA) et les jantes en acier de 14 pouces.

La finition Active, à partir de 17 090 €, ajoute plusieurs éléments comme, la climatisation manuelle, le siège conducteur réglable en hauteur ou encore l’alerte de présence des passagers arrière.

La finition GT-Line, à partir de 17 990 € ajoute un look extérieur GT-Line avec feux LED à l’avant comme à l’arrière, bandeau lumineux horizontal, une ligne de vitre chromée, des jantes alliage de 16 pouces, une sellerie synthétique noire, un pédalier aluminium, des connectiques USB à l’avant ainsi qu’à l’arrière et les rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement.

Le point techno : des options encore nombreuses

Les options sont nombreuses pour profiter de peinture métallisée, de la climatisation automatique, de l’ouverture et du démarrage sans clé, du chargeur de smartphone par induction, il faudra mettre la main à la poche.

Abonnement à la Newsletter

Equipements et options

Version : III (3) 1.2 DPI 79 GT-LINE PREMIUM BVM5

Esthétique / Carrosserie

• Jantes exclusives First Edition en alliage 16’’

• Peinture métallisée Gris Météore

• Sellerie en matière synthétique Vert Agave

Autres équipements

• Kit de dépannage en cas de crevaison

Options disponibles

La concurrence : en voie d’extinction

De rares constructeurs continuent à proposer des petites citadines pur jus équipées de motorisation thermiques. La tendance est à l’électrification. La leader de ce petit marché en France reste la Renault Twingo. Mais sa disparition est actée. La citadine du Losange présente un style extérieur et intérieur attrayant, des motorisations quasiment similaires mais la Picanto exploite moins bien les volumes à bord. On retrouve ensuite, la Toyota Aygo X moins bien équipée mais plaisante avec son look qui tend vers le monde des SUV. La japonaise propose des prestations de bon niveau aussi. Enfin on retrouve la Suzuki Ignis, équipée d’une hybridation légère. La micro citadine de Suzuki est pimpante en dehors mais très rustique à bord. Ses tarifs sont au ras du plancher avec un prix d’attaque à 15 390 €.

A retenir : plus chère mais toujours aussi homogène

La Picanto affirme sa personnalité à travers un restylage qui se voit. Hormis l’extérieur, kia n’a finalement pas trop touché à sa pépite. Tant mieux, la Coréenne est une très bonne citadine. Malheureusement, ses prix augmentent. Une inflation compensée par de nombreux équipements additionnels mais n’oublions pas que ses motorisations sont réduites et moins puissantes. Toutefois cette augmentation générale des prix ne concerne pas uniquement la Picanto qui, au final, reste bien placée dans sa catégorie.

Caradisiac a aimé

• Le poids et le gabarit contenus
• L’espace à bord et le coffre bien dimensionné
• La présentation de qualité
• Le confort général

Abonnement à la Newsletter

Caradisiac n’a pas aimé

• Les tarifs en hausse
• Le moteur 1.2 de 79 ch anémique
• La disparition du 1.0 T
• L’absence de rangements aux places arrière

Les prix

La Kia Picanto, à partir de 63 ch et 15 990 €, est évaluée dans la catégorie des micros citadines qui comprend notamment :

La Renault Twingo, à partir de 65 ch et 17 000 €

La Suzuki Ignis, hybrid, à partir de 83 ch et 15 390  €

La Toyota Aygo X, à partir de 72 ch et 18 900 €

Abonnement à la Newsletter

Les chiffres clés

Abonnement à la Newsletter