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Volkswagen Tayron : rencontre avec le grand frère du Tiguan

Pour terminer une année chargée en nouveautés, Volkswagen lève le voile sur son nouveau modèle familial à 7 places, dérivé du Tiguan. Le Tayron concurrence les Renault Espace et Peugeot 5008, eux aussi devenus des SUV.

Pour remplacer son Tiguan Allspace, Volkswagen décide de repartir d’une feuille blanche ou presque. Le huitième SUV de la gamme en Europe vient s’intercaler entre les Tiguan et Touareg, récemment renouvelés. Il s’inspire largement du premier, tout en reprenant certains équipements haut de gamme du second. Mais pas question pour autant de passer pour un Tiguan rallongé !

Le nouveau Tayron, basé sur la plateforme MQB Evo, affiche 4,77 m de long, soit 20 cm de plus qu’un Tiguan (4,54 m) et 13 cm de moins que le Touareg (4,90 m). Il est donc un peu plus grand qu’un Renault Espace (4,72 m), qu’un Skoda Kodiaq (4,76 m) ou que l’ancien Tiguan Allspace (4,73 m). L’empattement atteint 2,79 m, pour 1,85 m de large (hors rétros) et 1,66 m de haut.

Volkswagen précise que le Tayron est développé et fabriqué à Wolfsburg (Allemagne), comme le Tiguan. Ce n’était pas le cas de l’ancien Tiguan Allspace, fabriqué au Mexique. Le Tayron est proposé en 5 ou 7 places, sauf pour les PHEV qui ne bénéficient que de 5 places à cause des batteries implantées dans le plancher et le coffre. C’est aussi le cas chez la plupart des concurrents.

De nombreux détails spécifiques

volkswagen tayron : rencontre avec le grand frère du tiguan

Le nouveau venu s’inspire largement du nouveau Tiguan côté look, malgré une face avant légèrement différente. La découpe de capot est plus haute sur le Tayron, avec un capot carrossier au lieu d’un élément prolongé jusqu’aux phares sur le Tiguan. Les phares sont sans encoche et peuvent être matriciels en option. Le bandeau de feux arrière en 3D peut être paramétrable en option. Pour la première fois sur une VW thermique, les logos sont illuminés à la fois à l’avant et à l’arrière.

Sur le profil, une “crosse de hockey” inédite part de la base du pare-brise et longe le vitrage latéral jusqu’à la lunette arrière, qu’elle encadre. Les passages de roues deviennent plus “carrés” pour renforcer le contraste et se démarquer du Tiguan. Ils intègrent des jantes de 17” à 20” selon l’équipement. D’ailleurs, VW met toujours un point d’honneur à différencier le style de ses finitions Life (entrée de gamme), Elegance et R Line (plus équipées et plus travaillées). Les pare-chocs sont plus ou moins ouverts et intègrent ou non des sabots de protection ou inserts colorés, tandis que les jantes et coloris des barres de toit sont spécifiques.

Une planche de bord identique au Tiguan

volkswagen tayron : rencontre avec le grand frère du tiguan

L’habitacle est très proche du Tiguan, avec une planche de bord identique, tout juste agrémentée d’un insert (argenté ou en bois véritable selon la finition) qui souligne l’ensemble et d’aérateurs plus simples. Le volant aux commandes physiques est partagé avec le Tiguan, tout comme les compteurs numériques de 10,25” de série et l’affichage tête haute optionnel. Idem pour le système multimédia de 12,9” ou 15” selon l’équipement. Sous ce grand écran, le Tayron reçoit aussi les nouveaux curseurs tactiles éclairés pour la climatisation (auto trizone de série) et le volume audio. Le système multimédia de dernière génération comprend aussi un assistant vocal IDA avec ChatGPT.

Grâce à la commande de la boîte automatique DSG (désormais imposée) au commodo derrière le volant, le Tayron gagne de la place sur la console centrale. De quoi y glisser des rangements comme un double chargeur de smartphone à induction ou la molette Driving Experience Control de série. Partagée avec le Tiguan, celle-ci permet de régler les profils de conduite, le volume audio et les “Atmosphères” (éclairage d’ambiance de 10 à 30 couleurs et système audio personnalisés selon plusieurs modes). Précisons que les sièges avant électriques sur 14 réglages (en option) sont adaptés du Touareg, avec la ventilation et des fonctions massage et mémoire.

Jusqu’à sept places… sauf en PHEV

volkswagen tayron : rencontre avec le grand frère du tiguan

Grâce à son empattement généreux, le Tayron offre une belle habitabilité. Ceci est renforcé par la banquette arrière coulissante sur 18 cm comme le Tiguan, en 1/3-2/3 avec inclinaison réglable du dossier. L’espace aux jambes est largement suffisant, en tout cas pour les passagers latéraux. Le passager central hérite comme souvent d’une place plus exigue et d’un tunnel de servitude. Mais à deux, le confort est présent, et l’accoudoir central peut bénéficier d’une rallonge avec porte-gobelets intégrés et support de smartphone ou tablette pivotant vers la droite ou la gauche.

 

L’accès à la troisième rangée se fait grâce à la banquette arrière rabattable et coulissante. Au fond, les deux strapontins accolés sont plutôt réservés à des petits gabarits, avec un plancher relativement haut et des dossiers moins confortables. Lorsqu’ils ne sont pas utilisés, ils sont rangés sous le plancher et forment un plancher quasiment plat. Grâce à son gabarit plus imposant, le Tayron offre un beau volume de coffre : de 885 à 2 090 litres en variante 5 places, 345 à 1 905 litres en 7 places, et de 705 à 1 915 litres en hybride rechargeable à 5 places.

Une mise de départ sous les 50 000 €

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Sans surprise, les motorisations sont héritées du Tiguan. En France, le modèle offre le choix entre deux thermiques de 150 ch (1.5 eTSI micro-hybride en essence ou 2.0 TDI en diesel) et deux hybrides rechargeables eHybrid de 204 et 272 ch. Ces derniers peuvent dépasser les 100 km d’autonomie grâce à une grande batterie de 19,7 kWh. Toutes les versions sont en traction uniquement, les variantes plus puissantes à transmission intégrale 4Motion n’étant pas prévues en France à cause du malus écologique.

Volkswagen précise que le modèle peut embarquer un amortissement adaptatif DCC Pro en option, pour plus de confort ou de dynamisme selon la volonté du conducteur. Ce que nous ne manquerons pas de vérifier lors des premiers essais, prévus en même temps que la commercialisation officielle en mars 2025, à partir de 49 990 € sur le marché français.

Photos : DR. et Martin Meiners.

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