- Des recharges super rapides
- Des performances largement suffisantes
- Des qualités routières de haute volée
- Une interface plutôt réussie à l’usage
Le catalogue Macan s’enrichit d’une version “de base” à deux roues motrices seulement. Mais pétri de qualité, notamment côté performances et recharge, le nouveau venu n’a rien d’une variante au rabais. © Porsche
Dans cette couleur “bleu glacé”, le Porsche Macan à deux roues motrices profite de roues de 22 pouces optionnelles. De quoi facilement passer au sol les 360 ch disponibles en boost… du moins sur le sec.
Version d’entrée de gamme ou pas, on est très bien installé à bord d’un Porsche Macan. Notez que le 3e écran n’affiche presque rien quand le siège passager n’est pas occupé. © Porsche
De l’extérieur, difficile de distinguer le Porsche Macan d’entrée de gamme des autres versions. © Porsche
A l’avant, le Porsche Macan propose un frunk (contraction de trunck et front) de 84 dm3, parfait pour stoker les câbles de recharge. © Porsche
Sans battre des records, ce Porsche Macan propose un espace des plus convenables aux places arrière. © Porsche
Comme les autres variantes, le Porsche Macan d’entrée de gamme affiche 4,78 m de long, soit 15 cm de moins qu’un Cayenne. © Porsche
Le Porsche Macan annonce un volume de coffre de 540 dm3. Le hayon électrique dégage une belle ouverture. © Porsche
Le catalogue Macan s’enrichit d’une version “de base” à deux roues motrices seulement. Mais pétri de qualité, notamment côté performances et recharge, le nouveau venu n’a rien d’une variante au rabais. © Porsche
C’est le moins puissant du catalogue et il se contente de deux roues motrices à l’arrière. Mais le SUV Porsche 100% électrique sobrement baptisé “Macan” en offre déjà tellement qu’on en ferait bien son quotidien.
Les plus
- Performances déjà de haute volée
- Châssis redoutable avec les bonnes options
- Chargement rapide grâce à la technologie 800V
- Nombreuses personnalisations
Les moins
- L’équipement reste à compléter
- Mode “régénération” trop peu marqué
- Platine entre les sièges salissante et placée trop bas
La recette marketing est bien rodée chez tous les constructeurs. Au lancement d’un nouveau modèle, seules les versions les plus chères sont disponibles. Les “early adopters” n’hésitent pas à casser leur tirelire pour être les premiers à en prendre possession. Seulement, une fois l’euphorie du lancement passé, il faut aller chercher les clients moins fortunés… ou plus rationnels. Ainsi, le Macan 100% électrique est arrivé au printemps en version Turbo (118 910 €) et 4 (86 439 €). Désormais, la gamme se complète d’une variante 4S (93 091 €) et surtout d’une entrée de gamme simplement baptisée “Macan”, qui est à vous moyennant 82 959 €. Pour abaisser le prix de sa seconde 100% électrique après le Taycan, Porsche a retiré le moteur électrique avant – la voiture devient une simple propulsion – et abaissé la puissance à 340 ch (360 ch sous overboost) quand ses grandes sœurs proposent de 387 (4) à 584 ch (Turbo). La bonne nouvelle, c’est que comme le “petit” Macan a droit à la même batterie de 95 kWh, c’est lui qui annonce les meilleures autonomies !
Des recharges super rapides
© Porsche
Des performances largement suffisantes
En outre, avec 360 ch en boost et 563 Nm de couple, ce Macan affiche la vivacité attendue d’une Porsche. La marque annonce seulement 5,7 s pour passer de 0 à 100 km/h et 20,9 s pour pulvériser la barrière des 200 km/h (vitesse maxi bridée à 220 km/h). Même les relances sont redoutables. Pour passer de 80 à 120 km/h, le “petit” Macan se suffit de 3,3 s, soit même pas deux fois de temps que son grand frère Turbo (2 s), bien mieux fourni en couple (1 130 Nm !). Au volant, l’aisance est de mise, même si, électrique oblige, il n’y pas d’émotion mécanique. Et ce n’est pas le son “sportif” proposé par Porsche qui arrange les choses, car sa sonorité très artificielle donne surtout envie d’économiser le prix de l’option (456 €). Il faut d’ailleurs noter que ce Macan d’entrée de gamme profite d’un solide catalogue d’options. Histoire, notamment, de peaufiner les qualités routières : roues arrière directrices (1 872 €), amortissement piloté (1 164 €), suspension pneumatique (2 676 €). Sans oublier les roues de 22 pouces qui équipent notre modèle d’essai (4 152 € + 162 € pour l’écusson en couleur).
Des qualités routières de haute volée
© Porsche
Ainsi “notre” Macan impressionne à la conduite par son talent à faire oublier sa masse. La direction très directe associée à des mouvements de caisse maitrisés rendent ce SUV étonnamment agile, les larges pneus (295 mm derrière) assurant une motricité très correcte sur les routes de ce premier essai alternant le sec et les conditions humides en Allemagne. Evidemment, sur les routes détrempées il faudra se montrer vigilant au vu du couple disponible. Mais l’absence d’une transmission intégrale n’est pas un problème pour qui n’habite pas en montagne ou ne monte pas régulièrement aux stations de ski. Par ailleurs, le freinage apparaît facile à doser en usage courant. Et tant mieux, car cette Porsche ne propose, outre un mode “roues libres”, qu’une régénération très peu marquée, insuffisante pour retenir la voiture en descente.
Côté confort, impossible avec des roues aussi lourdes d’échapper à des trépidations en ville malgré l’amortissement piloté. Toutefois, la filtration apparaît d’autant plus convenable sur la route que l’insonorisation est soignée. Car derrière son tempérament sportif, le Macan a une vraie vocation familiale. Dans ses 4,78 m de long – 4,73 m pour un BMW iX3, 4,77 m pour un Audi Q6 e tron – le SUV Porsche propose un habitacle plutôt spacieux et un coffre de 540 dm3 (sans oublier, à l’avant, un frunk de 84 dm3).
Une interface plutôt réussie à l’usage
© Porsche
Rehaussé par quelques options, dont des ceintures bleues du plus bel effet (492 €), le chrono au tableau de bord (dès 822 €) et un écran passager (1 440 €), l’habitacle respire le sérieux et la qualité avec des écrans de belle facture. L’interface apparaît plutôt réussie, avec des bonnes idées (pas trop de commandes sur le volant, touche d’accès aux aides à la conduite) et des moins bonnes. Comme la platine noir laqué entre les sièges qui regroupe, notamment, les commandes de clim’ et de sièges. Non seulement elle est vite plein de traces de doigt, mais, surtout, elle est placée si bas qu’il faut quitter la route des yeux pour s’en servir. On se console avec l’excellente position de conduite permise par les sièges Confort avec Pack mémoires (1 164 €), dotés de réglages peu communs, comme la longueur et l’angle de l’assise.
Bref, même si nous aurions aimé l’essayer sur des routes plus variées, ce Macan “premier prix” apparaît des plus recommandables et une variante très intéressante dans la gamme. Reste à prévoir une (solide) rallonge à l’achat pour le doter des quelques options (roues arrière directrices, etc.) qui en font l’un des SUV électriques les plus sympas à conduire.
Fiches techniques
Appellation commerciale | Porsche Macan propulsion 2024 |
Moteur | Synchrone à aimants permanents, 0 S, 0 cm3 |
Puissance | 360 ch |
Couple | 563 Nm |
Transmission | Propulsion |
Type de boîte | Automatique |
La fiche technique |
Notez cet article Publié le 17/10/2024 à 06:00 Véhicules d’occasion