C’est une révolution, à sa manière, pour les conducteurs français : la vignette verte, cette preuve tangible d’assurance automobile qui orne le pare-brise de nos voitures, va bientôt disparaître. En effet, dès le 1ᵉʳ avril 2024, cette petite étiquette ne sera plus. Mais quelle est la raison de ce changement ?
Source : Capital.fr
Le FVA, ou fichier des véhicules assurés, a été instauré en 2016. Il s’agit d’une base de données dématérialisée que les compagnies d’assurance alimentent. Elles sont tenues d’y intégrer des informations spécifiques telles que l’immatriculation du véhicule, le nom de l’assureur, le numéro de contrat et la période de validité, et ce, dans un délai de 72 heures après la souscription ou la résiliation de la garantie de responsabilité civile automobile.
La disparition de la vignette verte, au-delà de la simplicité administrative qu’elle implique pour les automobilistes, signifie également une diminution du risque d’amende. En effet, jusqu’à présent, l’absence ou la non-présentation de cette vignette lors d’un contrôle entrainait une amende de 35 euros. Une sanction qui n’aura donc plus lieu d’être.
Numérisation et modernité
Ce n’est pas la seule innovation à l’horizon pour les conducteurs. La numérisation gagne du terrain, et le permis de conduire ne fait pas exception. Prochainement, il sera possible d’avoir une version numérique du permis de conduire sur son smartphone. En cas de contrôle routier, il suffira de présenter son téléphone aux forces de l’ordre.
Ce système offre également d’autres avantages : mise à jour facilitée, moins de risques de perte, et une accessibilité constante. Toutefois, pour les plus traditionnels ou pour ceux qui préfèrent avoir une preuve physique, la version papier du permis de conduire restera disponible.