- Les horaires
- Où regarder le Grand Prix d’Australie ?
- Le circuit de Phillip Island
- Le GP d’Australie 2019
Le MotoGP retrouve cette semaine le Grand Prix d’Australie, l’une de ses épreuves les plus iconiques, organisée sur un circuit de Phillip Island toujours aussi magique.
La tournée Asie-Pacifique reprend après une semaine de pause, avec un rendez-vous qui avait particulièrement manqué au championnat, celui du Grand Prix d’Australie, absent ces deux dernières années comme bon nombre d’épreuves outre-mer.
Arrivée au calendrier en 1989 avec Phillip Island, puis couru à Eastern Creek pendant six ans, la manche australienne s’est réinstallée en 1997 sur cette petite île, située au sud de Melbourne. Au bord du Détroit de Bass et de la Mer de Tasmanie, la piste offre à la fois un point de vue magique et des virages à la difficulté incomparable, source d’excitation inépuisable pour les pilotes.
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Les horaires
le programme du Grand Prix d’Australie
Le Grand Prix d’Australie est celui qui impose aux Européens le plus fort décalage horaire, à savoir neuf heures avec la France métropolitaine. Contrairement à ce qui a pu se faire par le passé, le programme ne modifiera pas l’ordre des catégories pour atténuer ce décalage des séances MotoGP, et il faudra donc s’armer d’une bonne dose de café ! La course de la catégorie reine s’élancera à 14h heure locale, soit 5h en France.
Retrouvez le programme à votre heure ici.
Où regarder le Grand Prix d’Australie ?
Les chaînes du groupe Canal+ sont le diffuseur officiel du MotoGP en France. Le programme est désormais stabilisé d’un week-end à l’autre, puisque les essais libres, les qualifications et les séances de warm-up seront à suivre sur la nouvelle chaîne Canal+ Sport 360, de même que les courses des catégories Moto2 et Moto3. Pour la course MotoGP, il faudra en revanche basculer sur Canal+.
Le circuit de Phillip Island
C’est aussi l’un des circuits des plus exigeants pour les pneus, dont les températures peuvent battre des records sur un asphalte réputé abrasif : le dernier virage de la piste est d’ailleurs, parmi les près de 300 virages du championnat, celui qui fait le plus grimper la température des gommes ! Paradoxalement, la fraîcheur qui règne à cette période de l’année et le vent, parfois glacial, du bord de mer tendent à compliquer la mise en régime et le maintien de bonnes températures dans les pneus.
Compte tenu de la typologie de la piste, ce sont des pneus spécifiquement conçus pour elle qui sont proposés par Michelin. Car outre les particularités de son bitume, Phillip Island tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et possède sept virages à gauche et cinq à droite, ce qui pousse le manufacturier à ne proposer que des pneus asymétriques (comme au Sachsenring et à Valence), avec un flanc gauche renforcé afin de répondre à des sollicitations plus intenses. Dans l’ensemble de l’allocation, seuls les pneus pluie avant sont symétriques.
Longueur de la piste | 4,448 km |
Largeur de la piste | 13 m |
Virages | 5 droite – 7 gauche |
Plus longue ligne droite | 900 m |
Distance de la course MotoGP | 120,960 km (27 tours) |
Pole position | à gauche |
Construction | 1956 |
Records en vigueur :
Meilleur temps en course | Marc Márquez | 1’28″108 | 2013 |
Record de la pole | Jorge Lorenzo | 1’27″899 | 2013 |
Record V-max | Andrea Dovizioso | 348,0 km/h | 2015 |
Record vitesse moyenne | Jorge Lorenzo | 182,1 km/h | 2013 |
Le palmarès des dix derniers Grands Prix d’Australie :
Année | Pole position | Victoire |
2019 | Maverick Viñales | Marc Márquez |
2018 | Marc Márquez | Maverick Viñales |
2017 | Marc Márquez | Marc Márquez |
2016 | Marc Márquez | Cal Crutchlow |
2015 | Marc Márquez | Marc Márquez |
2014 | Marc Márquez | Valentino Rossi |
2013 | Jorge Lorenzo | Jorge Lorenzo |
2012 | Casey Stoner | Casey Stoner |
2011 | Casey Stoner | Casey Stoner |
2010 | Casey Stoner | Casey Stoner |
Le GP d’Australie 2019
À circuit exceptionnel, course complètement folle ! La dernière édition en date du Grand Prix d’Australie a, certes, livré une victoire de Marc Márquez qui n’avait rien de très étonnant − c’était la cinquième de suite − mais au terme de trois quarts d’heure riches en rebondissements. On y a notamment vu une Aprilia RS-GP en tête, une première à l’époque due à Andrea Iannone (oui, trois ans ont passé). On a aussi assisté à la domination exercée par Maverick Viñales, qui partait de la pole et avait gagné l’année précédente, mais c’était sans compter sur un Márquez capable alors de se jouer de n’importe quel adversaire.
Le pilote de Roses en a cruellement fait les frais, car le #93 n’a rien lâché et a fini par prendre les commandes à l’entame du dernier tour. Viñales a tout tenté pour trouver une façon de repasser devant, mais cela a fini par le pousser à la faute à la sortie de Lukey Heights, à trois virages de l’arrivée. Cal Crutchlow montait sur la deuxième marche du podium et Jack Miller le complétait (une première pour un Australien depuis l’ultime chef d’œuvre de Casey Stoner en 2012) en arrachant la troisième place à son coéquipier Pecco Bagnaia, auteur de ce qui était de très loin sa meilleure course durant sa saison de rookie.
Podium : le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team, le deuxième, Cal Crutchlow, Team LCR Honda, le troisième, Jack Miller, Pramac Racing
Le podium du Grand Prix d’Australie 2019
Course suivante : Grand Prix de Malaisie (21-23 octobre)
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