Logo du Tribunal pénal international pour le Rwanda, TPIR.
avec notre correspondante à Kigali, Lucie Mouillaud
« Nous changeons notre approche en raison de la réalité de notre situation, c’est-à-dire que nous n’avons plus d’enquêtes ou un procès en cours en tant que tels au Mécanisme, et donc nous ne pouvons plus justifier le maintien en opération d’un bureau local, et le bureau de Kigali ferme », déclare Abubacarr Tambadou.
Félicien Kabuga était la dernière affaire à être jugée par le Mécanisme. Les trois dossiers restants, Fulgence Kayishema, arrêté l’année dernière en Afrique du Sud, Charles Sikubwabo et Charles Ryandikayo, tous deux fugitifs encore recherchés par les enquêteurs, doivent être remis à la justice rwandaise.
« Le bureau du procureur du Mécanisme va conserver un nombre limité d’employés au Rwanda pour continuer leur collaboration et leur coopération avec les autorités rwandaises, et la provision d’assistance pour la recherche des fugitifs qui doivent être jugés ici au Rwanda. »
D’autres opérations au Rwanda continueront d’être menées par le siège du mécanisme à Arusha en Tanzanie, en particulier les services de protection des témoins.
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda créé en 1994 après le génocide rwandais a lui fermé ses portes formellement en décembre 2015. Le TPIR a alors transmis plusieurs affaires au Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux qui assurait, jusqu’à la fin août de cette année donc, le suivi des dossiers.