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Soins : Quand les chevaux se mettent au bio et naturel

Les compléments alimentaires et produits cosmétiques naturels, voire bios pour chevaux ont le vent en poupe ces derniers temps. Mais que se cache-t-il derrière ces appellations ? Peut-on les utiliser sans risque ? Nous tentons dans notre numéro 621 de vous apporter quelques éléments de réponse, afin que votre recherche du naturel pour le bien-être de votre cheval se passe le mieux possible.

Bio, naturel, plante pure, mélanges, transformations… dans la jungle des compléments et produits de soins, il est parfois difficile de s’y retrouver et de savoir quoi chercher ! Tout d’abord, petit état des lieux. D’après la définition donnée sur le site du ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, on peut dire qu’un produit naturel est un produit d’origine végétale ou minérale, qui n’est pas transformé, sauf par des actions mécaniques traditionnelles, notamment à des fins d’extraction de l’ingrédient. Un produit bio est composé d’ingrédients ou de matières premières biologiques. Ces éléments doivent être certifiés par un organisme de contrôle agréé par l’Institut national de l’origine et de la qualité ou reconnu dans l’Union européenne. A savoir qu’un produit ou complément qualifié de naturel doit être composé d’au moins 95% d’ingrédients d’origine naturelle, tandis que pour un produit bio, il faut également un minimum de 95% d’ingrédients bios. Pour résumer, un complément bio sera forcément composé d’ingrédients d’origine naturelle, tandis que le naturel ne sera pas forcément bio.

«Â D’une manière générale, pour la certification bio, il faut répondre au cahier des charges du bio, qui est élaboré pour la France, explique Sarah Beaumier, fondatrice d’Equi bien-être. Il existe plusieurs certificateurs qui vont vérifier que tu respectes bien tes recettes telles que tu les as annoncées, vérifier la quantité de matière que tu commandes par rapport à tes factures, et la quantité de matière que tu as vendu par rapport à tes recettes. Ils sont également attentifs au fait qu’il n’y ait pas de contamination entre les plantes bios et non bio, que les deux soient bien séparées dans le labo. Le bio, c’est une substance naturelle qui a été hyper sélectionnée pour qu’à l’intérieur le taux de pesticides soit inférieur à 2%. » La principale limite du bio, c’est son coût non négligeable, entre l’achat des ingrédients et le prix de la certification.

De l’homme au cheval

Comme souvent, beaucoup de produits vont d’abord se populariser chez l’humain, puis les petits animaux avant d’arriver chez le cheval. D’après Laura Ortola, acuponctrice et ancienne vétérinaire, on peut estimer ce développement à il y a une dizaine d’années, avec « une montée en puissance ces dernières années. Le covid notamment a beaucoup fait changer la mentalité des gens qui recherchent quelque chose de plus naturel ». Un constat partagé par Marc Burin des Roziers, CEO chez ESC Laboratoire, et ancien vétérinaire des équipes de France jeunes de saut d’obstacles : « C’est un retour aux sources, les gens se soignent de plus en plus par les plantes et se tournent donc vers cette option pour leurs animaux. Comme c’est une thérapeutique douce, ça leur permet d’être maître de la santé de leur animal et de faire quelque chose. »

Mais attention cependant à l’automédication ! Même dans le naturel, certains mélanges de plantes par exemple ne font pas bon ménage, surtout si votre cheval a des pathologies ou des problèmes particuliers, « les gens pensent que comme c’est naturel ça ne peut pas faire de mal mais ce n’est pas toujours le cas, certaines plantes peuvent interagir dans certains cas avec des médicaments qu’à déjà le cheval », précise Laura Ortola.

Retrouvez la suite de ce dossier dans notre numéro 621, disponible en kiosque et à l’achat en ligne.

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