Hasard du calendrier ? Tandis qu’on présentait en grand pompe à Maranello la 12Cilindri, un Tesla Cybertruck faisait le beau à 15 km de là.
Même si les déclinaisons Plaid et Performance des modèles Tesla peuvent être qualifiées de véritables sportives, le constructeur américain n’en est pas encore rendu à marcher sur les plates-bandes de Ferrari. À vrai dire, tout oppose ces deux marques à part le fait de construire des voitures.
Tesla star italienne
Prenons pour exemple ce vendredi 03 mai 2024. Dans son fief de Maranello, Ferrari a levé le voile ce matin sur la 12Cilindri, une merveille d’élégance animée par un splendide V12 100% Thermique, hommage moderne à la légendaire 365 Daytona. Exactement à 15 km de là, à Modène, nous sommes tombé nez à nez avec un Cybertruck 100% électrique venu de son Texas profond pour faire le beau à l’occasion du Motor Valley Fest. Voler la vedette à une fine et raffinée Diva italienne, ce n’est pas bien, mais qu’attendre de mieux de la part d’un gros texan un peu bourrin et même pas propre ?
Affrontement direct ?
Dans leur immense majorité, les propriétaires de Ferrari se contentent de faire rugir les moteurs de leurs voitures sous les tunnels pour épater leurs passagers ou se prennent pour des pilotes de dragster aux barrières de péage, sans jamais exploiter plus du quart des capacités de leurs voiture en virage. Alors pour le bruit du moteur, Tesla n’arrivera jamais à la cheville de Ferrari, c’est acquis… à moins d’équiper le Roadster de propulseurs développés par SpaceX ! Ne rigolez pas, c’est une voie explorée chez Tesla à la demande d’Elon Musk. Pour ce qui est des sensations en ligne droite, le Roadster pourrait en revanche tout à fait convenir. Ça ouvre forcément un champ des possibles assez vaste pour un tel modèle, surtout si son prix est le quart de celui d’un modèle thermique équivalent !
Alors soyons certains que la petite démonstration de Tesla ce matin n’a pas dû faire rigoler grand monde chez Ferrari.