MG est peut-être absent du Mondial de l’Auto de Paris, mais la marque vient de dévoiler en Chine sa nouvelle voiture électrique : la MG ES5. Un SUV basé sur la MG4, qui devrait rapidement arriver en Europe. Voici ses caractéristiques.
MG ES5 // Source : SAIC Design
Certes, l’actualité de la voiture électrique se concentre actuellement sur les présentations du Mondial de l’Auto de Paris. Le reste de la planète continue cependant de tourner, et MG nous en fait la preuve en dévoilant en Chine sa nouvelle voiture électrique : l’ES5.
Une voiture électrique qui arrivera prochainement en Europe, où il remplacera le vieillissant MG ZS EV. Le média chinois sohu nous renseigne sur les caractéristiques de cette nouvelle voiture électrique abordable.
Un style sans esbroufe
Le style extérieur n’est pas une surprise, puisque le MG ES5 avait déjà fuité il y a quelques semaines. Les photos officielles nous confirment donc ces lignes assez modernes, certes peu révolutionnaires, mais rassurantes.
Nouveauté de cette présentation : on sait à quoi ressemble l’habitacle du MG ES5, via des photos publiées par Auto Home. Ici aussi, peu de surprise, avec une planche de bord assez classique. La dimension des écrans n’a pas été communiquée.
Quelques informations techniques
Niveau motorisation, cette nouvelle MG reprend le moteur électrique de sa petite sœur, la MG4, avec une puissance de 170 ch (125 kW), toujours installé à l’arrière.
Cet ES5 reprend également les batteries de 51 et 64 kWh de la MG4, avec des autonomies annoncées de 425 et 525 km selon la norme chinoise CLTC. Une fois convertie aux normes européennes WLTP, plus réalistes, il faudrait compter autour de, respectivement, 360 et 450 km en une charge.
Les tarifs n’ont pas encore été révélés, mais ce MG ES5 devrait être lancé avant la fin de 2024. Une voiture électrique qu’on retrouvera en Europe, et qui s’attaquera au redoutable marché des SUV familiaux, trustés par les Tesla Model Y, Volkswagen ID.4, ou encore le Peugeot E-3008.
Sur nos marchés, il pourrait être désavantagé par les hausses des frais de douane sur les voitures électriques chinoises, sauf si le projet d’usine en Espagne voit bel et bien le jour.