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Essai BMW Série 1 120 (2024) : que vaut la nouvelle compacte allemande ?

série 1, essai bmw série 1 120 (2024) : que vaut la nouvelle compacte allemande ?

La BMW Série 1 2024 conserve la base technique de celle qu’elle remplace. © BMW

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La BMW Série 1 2024 démarre avec un 3-cylindres essence de 170 ch. © BMW

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La BMW Série 1 2024 dispose d’un comportement plaisant. © BMW

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L’amortissement de la BMW Série 1 2024 est ferme, voire caricatural en finition M Sport. © BMW

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La direction de la BMW Série 1 2024 est précise et naturelle. © BMW

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L’habitacle de la BMW Série 1 2024 est bien construit. © BMW

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Sur la BMW Série 1 2024, il n’y a plus de levier de vitesses. Sans les palettes au volant (optionnelles), impossible de prendre la main sur le passage des vitesses ! © BMW

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Sur la finition M Sport, les sièges de la BMW Série 1 2024 sont recouverts d’Alcantara. © BMW

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Les places arrière de la BMW Série 1 2024 sont correctes, mais pas immenses. © BMW

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La BMW Série 1 2024 évolue assez peu, de profil. © BMW

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La calandre est probablement ce qui change le plus sur la BMW Série 1 2024. © BMW

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Les jantes de la BMW Série 1 2024 vont de 17 à 19 pouces. © BMW

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La BMW Série 1 2024 conserve la base technique de celle qu’elle remplace. © BMW

Si elle est habilement maquillée, la Série 1 ne change pas tant que ça sur le fond. Avec quelques améliorations et un look rafraîchi, elle est toutefois l’une des compactes les plus sympas à conduire.

Les plus

  • Comportement plaisant
  • Finition de l’habitacle
  • Moteur performant et efficient

Les moins

  • Confort ferme
  • Suspension M Sport caricaturale
  • Pas de palettes au volant de série

Arrivée en 2004 sur un marché des compacts en plein essor, qui n’avait pas encore subi l’attaque des SUV et crossovers en tous genres, la Série 1 s’est rapidement érigée en valeur sûre. Les chiffres ne mentent pas et, avec près de 3 millions d’exemplaires écoulés dans le monde, la bavaroise a prouvé qu’elle était une incontournable parmi le trio de compactes premium qu’elle forme avec l’Audi A3 et la Mercedes Classe A. À ses débuts, la Série 1 faisait confiance à une architecture propulsion et une carrosserie qui singeait un peu le break de chasse. Mais, depuis 2019, sa plastique s’est rapprochée d’un format mono-volume et, surtout, elle a changé de base pour devenir traction. Blasphème pour certains, aucune incidence pour d’autres, toujours est-il que pour 2024, la Série 1 continue sur cette lancée. BMW la présente comme une nouvelle génération, mais dans les faits il s’agit d’un restylage en profondeur plus qu’autre chose. L’avant concentre le gros des changements, avec une calandre affinée, élargie et implantée plus bas, tandis que les optiques (phares comme feux, à l’arrière) sont totalement repensées. Mais de profil, seul un œil expert saura distinguer du premier coup d’œil la Série 1 2024 de son aïeule.

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L’amortissement de la BMW Série 1 2024 est ferme, voire caricatural en finition M Sport.© BMW

Toujours bien construite

Dans l’habitacle, en revanche, le doute n’est pas permis. BMW semble avoir trouvé une recette qui lui plaît et l’applique désormais à tous ses modèles : on retrouve donc sans surprise deux dalles incurvées juxtaposées, une pour les compteurs et l’autre, tactile, pour le système d’info-divertissement. Lequel est très complet, un peu trop même, et il n’est pas rare de se perdre dans les menus en cherchant une fonction précise. Heureusement, BMW laisse quelques widgets personnalisables sur l’écran d’accueil, des raccourcis sensitifs se trouvent entre les deux écrans et quelques raccourcis physiques prennent place à côté du sélecteur de vitesses. À quelques détails près, la marque allemande continue sur sa tradition haut de gamme et la qualité de finition de la Série 1 ne souffre vraiment pas la critique. Les ajustements et les matériaux flattent l’œil autant que les doigts qui les parcourent, bien que la présentation générale reste assez classique. Notez qu’il n’y a pas de cuir pour la sellerie, aussi peut-on choisir entre du tissu, du simili cuir, voire de l’Alcantara sur les finitions sportives. Les passagers avant sont confortablement installés et le conducteur bénéficie en prime d’une grande amplitude de réglages pour trouver une position de conduite aux petits oignons. Quant aux passagers arrière, ils ont forcément un peu moins de place, mais seuls les très grands seront moins bien lotis. Le coffre revendique 300 dm3 et n’a pas de double fond. En cause, la batterie 48 V du système micro-hybride placée sous le plancher du compartiment à bagage, et qui ne laisse donc qu’un petit bac de rangement supplémentaire. La sportive M135, dépourvu de micro-hybridation, a pour sa part droit au double fond et propose jusqu’à 380 dm3.

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La direction de la BMW Série 1 2024 est précise et naturelle.© BMW

Plaisante à emmener

BMW a toujours mis le plaisir de conduite au centre de ses préoccupations et la Série 1 fait honneur à cette volonté. La direction a été retravaillée depuis la précédente génération et elle offre désormais un feeling assez naturel, avec assez de consistance et de précision pour que l’on sache où l’on pose ses roues. L’impression de faire corps avec la voiture est réelle et, comme BMW a fait le choix d’un amortissement plutôt ferme, la Série 1 se montre plaisante à emmener. Ceux qui n’ont pas mal au dos pourront opter pour la finition M Sport et sa suspension durcie (amortisseurs FSD), qui limite les mouvements de caisse mais devient caricaturale quand la route est bosselée. La voiture se montre alors joueuse et l’arrière peut se montrer mobile au levé de pied, mais elle a tendance à rebondir plus qu’absorber les défauts de la chaussée, ce qui nuit à la précision de conduite. Rigolote mais fatigante au quotidien, la Série 1 M Sport est donc à réserver à ceux qui circulent en priorité dans une région où le bitume est bon. Ceux qui veulent vraiment une auto sportive peuvent se tourner vers la M135, autrement mieux amortie, donc plus rigoureuse et rapide.

Un 3-cylindres convaincant

Nous avons pris le volant de la 120, motorisée par un 3-cylindres 1.5 turbo micro-hybride de 170 ch. Parfaitement dimensionné pour la compacte, il offre de bonnes performances sans pour autant se montrer glouton : nous avons relevé 6,7 l/100 km en moyenne, sans jamais chercher à faire d’éco-conduite. Toutes les motorisations disponibles pour l’instant (120 essence, 120d diesel et M135 essence) sont attelées à une boîte à double embrayage et 7 rapports. Correctement gérée, elle ne garde pas ses rapports inutilement, sans pour autant être en permanence en sous-régime, comme certaines DSG du groupe Volkswagen. En revanche, comme sur d’autres modèles de la gamme et certaines Mini, il est impératif de choisir la finition M Sport si on veut bénéficier des palettes au volant. Dommage, car en l’absence de celles-ci, impossible de prendre la main sur la boîte, vu que le levier a cédé sa place à un petit sélecteur.

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La BMW Série 1 2024 démarre avec un 3-cylindres essence de 170 ch.© BMW

Dès 38 900 €

La nouvelle BMW Série 1 s’échange contre 38 900 € en entrée de gamme. Pour l’instant, la 120 de notre essai est la version la plus abordable, mais une plus modeste 116 fera son apparition au catalogue plus tard, afin de faire baisser davantage le ticket d’entrée. De même, ceux qui veulent une transmission intégrale sans devoir en passer par la M135 de 300 ch auront droit d’ici à quelques mois à une 123 xDrive. Moins tape à l’œil et charmante qu’une Classe A, mais mieux finie (et moins chère !), moins polyvalente qu’une A3 (qui peut disposer d’une pratique suspension pilotée) mais un peu plus engageante, la Série 1 tire son épingle du jeu avec un tarif compétitif et un comportement plaisant.

Fiches techniques

Appellation commerciale BMW Série1 120 M Sport (2024)
Moteur Trois cylindres en ligne, 12 S, 1499 cm3
Puissance 170 ch
Couple 280 Nm
Transmission Traction
Type de boîte Automatique
La fiche technique

Notez cet article 4.5/5 ( 25 votes) Mis à jour le 25/09/2024 à 12:33 Véhicules d’occasion

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