Cela avait été annoncé en décembre dernier, le constructeur chinois BYD, premier constructeur mondial de voitures électriques, va construire des voitures en Europe. Sa première usine sera en Hongrie. Mais cela ne lui suffit pas. Il envisage déjà la construction d’une seconde usine. On sait que le gouvernement italien lui a fait un appel du pied, et tout récemment, Bruno Le Maire, ministre de l’économie, a dit que ce constructeur était le bienvenu en France. Mais le constructeur chinois, comme les autres constructeurs de ce pays, et comme les constructeurs européens avant lui, regardent aussi ailleurs. La France et l’Italie sont de beaux pays, mais la main d’oeuvre est moins chère en Turquie. Et bien que ce pays du Moyen-Orient ne fasse pas partie de l’Europe, les marchandises circulent librement entre la Turquie et l’Union Européenne.D’après Bloomberg, BYD (et d’autres constructeurs chinois) serait en discussion avancée pour implanter une usine en Turquie. Parce qu’en France, une voiture importée de Turquie est moins taxée qu’une voiture importée de Chine. On se demande pourquoi. Il faudra interroger les ouvriers des usines automobile de Sochaux et Maubeuge, pour savoir s’ils font la différence entre une auto importée de Turquie, et une autre de Chine.Laurent J. Masson
