Jeudi 10 août, l’agence californienne chargée de réguler les voitures autonomes a autorisé les services des taxis sans chauffeur de Google et de General Motors dans toute la ville de San Francisco.
Jusqu’ici, ces voitures qui se déplacent grâce à l’intelligence artificielle et ont des caméras installées tout autour du véhicule pouvaient fonctionner uniquement à titre expérimental, dans certains quartiers, la nuit, à une vitesse limitée et parfois avec un humain sur le siège conducteur. Désormais, elles vont pouvoir circuler en tant que taxis.
Pendant près de six heures jeudi, des dizaines d’habitants de San Francisco se sont succédé devant la commission chargée d’encadrer les services de voitures autonomes en Californie. Des personnes handicapées par exemple, qui pour certaines voient dans les taxis sans chauffeur l’opportunité d’accéder à une plus grande indépendance. Et d’autres habitants inquiets, eux, car même si elles n’ont provoqué aucun accident mortel dans la ville, des voitures autonomes se sont plusieurs fois arrêtées au beau milieu d’un carrefour, sans raison apparente, ou ont bloqué la sortie de véhicules de secours.
Les VTC et les taxis classiques craignent de nombreuses destructions d’emploi dans le secteur si les voitures autonomes se généralisent. Les taxis autonomes sont déjà autorisés dans d’autres villes américaines à titres expérimentaux. Les compagnies du secteur espèrent faire de San Francisco un tremplin pour généraliser leurs services à d’autres villes et pays.
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