Le député Jean-Luc Fugit estime que la volonté des grandes villes d’interdire les voitures diesel neuves à circuler dans leurs ZFE dépasse largement le cadre légal et l’esprit de ces zones à la circulation réglementée.
Une Peugeot 308 diesel neuve, censée être interdite de circulation dans les ZFE des grandes villes dès 2025.
Dans le calendrier prévu par la plupart des grandes villes de France, les voitures diesel doivent être totalement interdites de circulation au sein des ZFE d’ici 2026. Au 1er janvier de cette année-là, même les modèles neufs carburant au mazout doivent en effet être bannis définitivement des « zones à faible émission ». Enfin, si les conseils généraux des métropoles ne décident pas de faire machine arrière, comme vient de le faire celui de Lyon en reportant de deux ans l’interdiction de circulation des diesel neufs (vignette Crit’Air 2). A ce sujet, le député du groupe Renaissance Jean-Luc Fugit estime qu’on en fait trop.
« L’interdiction du diesel n’est pas justifiée par la loi »
Toujours d’après Jean-Luc Fugit, il n’a jamais été prévu d’aller jusqu’à interdire les véhicules diesel neufs : « la loi n’a jamais parlé des Crit’Air 2. Cette interdiction du diesel n’est pas justifiée par la loi. C’est un choix local que les élus peuvent faire mais que la loi n’impose pas ». Il sera donc intéressant de voir si les municipalités parviennent à tenir bon sur cette volonté d’aller le plus loin possible dans les restrictions de circulation. A ce sujet, Jean-Luc Fugit déclare que « la LOM a retiré cette compétence aux mairies en la faisant remonter au niveau du conseil de la Metropole ». Voilà sans doute pourquoi à Paris, la maire Anne Hidalgo peine à imposer ses mesures les plus sévères en la matière.