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Musique sur les chaînes et « bleus de travail » de luxe : comment Jaguar Land Rover chouchoute ses employés

ROUTE DE NUIT. Le groupe automobile britannique a investi plus de 2 millions de livres pour améliorer le bien-être de ses employés, et donc leur productivité.

Musique sur les chaînes et « bleus de travail » de luxe : comment Jaguar Land Rover chouchoute ses employés

La musique adoucit les mœurs, c’est bien connu, et cela bénéficie directement à l’efficacité professionnelle. Telles sont les conclusions d’une étude menée par Jaguar Land Rover, laquelle va se traduire par un investissement de 2 millions de livres sterling pour l’installation de radios dans les ateliers de production. « Le concept du projet radio JLR a débuté il y a deux ans lorsque nous avons entamé une phase de tests et de recherche. Nous avons effectué un certain nombre d’essais et de tests pour garantir que la santé, la sécurité, la qualité et la productivité restent une priorité absolue. », explique un représentant de la marque. « Plus de 90 % des employés nous ont dit dans le cadre des essais que le moral était meilleur, que le travail était beaucoup plus agréable et qu’ils avaient constaté une amélioration de leur bien-être. » Le déploiement des radios a débuté sur le site de Solihull (Birmingham) il y a quelques semaines, et va se poursuivre sur l’usine de Halewood près de Liverpool puis sur d’autres lieux de production. A terme, ce sont donc plus de 10 000 employés de JLR qui seront concernés.
En parallèle, la maison a décidé de mieux traiter ses employés en mettant à leur disposition une nouvelle gamme de vêtements de travail respirants, avec plus de 300 options de taille et de conception possibles, et notamment des configurations spéciales pour femmes enceintes.

JLR et Michelin, même combat

«L’inspiration pour le design des vêtements de travail est venue de l’envie de nos collègues d’avoir des vêtements de travail qui reflètent les voitures de luxe modernes qu’ils construisent » explique la responsable de la conception de vêtements au sein du groupe automobile. «Nous avons discuté avec des centaines de collègues de confessions, d’horizons et de compétences différents pour nous assurer que les options de vêtements de travail étaient conçues en tenant compte de la diversité de nos collaborateurs.»

On ne peut que saluer cette volonté d’améliorer le bien-être du personnal assigné aux tâches difficile, et on ne peut s’empêcher de rapprocher cette démarche des récents propos de Florent Ménégaux, Président de Michelin, selon qui son entreprise doit assurer aux salariés un « salaire décent permettant à une famille composée de deux adultes et deux enfants de pouvoir se nourrir, se loger, mais aussi de constituer une épargne de précaution et pouvoir se projeter.» A Paris, Bibendum va ainsi verser des salaires deux fois supérieurs au salaire minimum en France, quand un agent de production à Greenville (USA), touchera trois fois le salaire minimum soit plus de 42 000 $. Le capital, c’est – aussi – l’homme, et les exemples précités l’illustrent bien.

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