- Un gabarit plutôt adapté à la Chine
- Des détails déjà vus sur un précédent concept-car
- Une voiture très communicante
- Véritable salon roulant
- Large d’ouverture
- Aspirateur intégré
Au salon de Pékin, la marque allemande a esquissé un nouveau langage stylistique à destination de ses futurs SUV, via cette étude.
Voilà bientôt huit ans que Volkswagen décline à l’envi le design initié par le tout premier concept-car Volkswagen ID, élevé à l’époque au rang de sauveteur providentiel post-Dieselgate, et qui donna naissance successivement aux ID.3… 4… 5… 6 (en Chine)… 7… et Buzz. Il sera donc temps pour cette lignée de se réinventer, dans les années à venir, et c’est tout l’enjeu de la révélation de l’ID. Code dans l’Empire du milieu, un marché primordial pour la firme de Wolfsburg.
Un gabarit plutôt adapté à la Chine
D’où ses mensurations peu en rapport avec les standards européens, l’engin frôlant les 5 mètres de long comme bon nombre de véhicules haut de gamme écoulés en Chine, aussi bien sous la forme SUV que de berline ou de monospace. Ainsi, l’ID Code pourrait parfaitement incarner, à moyen terme, le remplaçant de l’actuel ID.6, long de 4,88 m, auquel le Vieux Continent n’a pas eu droit, le groupe Volkswagen ayant privilégié son label premium pour y écouler un très grand SUV 100% électrique, l’Audi Q8 e-tron.
Des détails déjà vus sur un précédent concept-car
Une voiture très communicante
Pourtant, Volkswagen insiste bien sur le fait que le SUV présenté à Pekin a conjointement été développé par les studios de design d’Europe et de Chine. Nul doute que l’équipe asiatique s’est attachée à développer le système lumineux de communication et d’interaction avec l’environnement extérieur du véhicule, déjà opérationnel chez de nombreuses marques chinoises.
Véritable salon roulant
Sur ID. Code, cela se traduit par un éclairage intelligent sur sa face avant, dénommé “Light Cloud”, doté d’”yeux” en 3D interactifs et d’un écran LED dans la face avant partiellement transparente. Lorsque le conducteur s’approche de la voiture, celle-ci active par exemple un scénario d’accueil visuel et sonore pour fournir les prévisions météorologiques pour les deux prochaines heures, tandis qu’en mode de conduite autonome (de niveau 4), les systèmes d’éclairage de la face avant ainsi que la barre transversale de feux arrière, également dotée d’”yeux”, interagissent avec les autres usagers de la route afin d’améliorer la sécurité.
Large d’ouverture
Lorsque le conducteur délègue la conduite à l’intelligence artificielle, le volant s’escamote dans le poste de conduite, tandis que les sièges avant pivotent à 180° pour profiter d’un véritable salon roulant auquel les passagers accèdent aisément après ouverture des portières antagonistes, en l’absence de pied milieu.
Aspirateur intégré
Le véhicule devient alors un véritable espace de vie susceptible de subir, plus que de raison, les altérations du quotidien. C’est pour cette raison qu’une lampe à UV est chargée de purifier l’air ambiant, quand un robot autonome, baptisé Lupo (un curieux hommage à la citadine du même nom), passe l’aspirateur sous les sièges. Un rêve éveillé pour les plus maniaques d’entre nous.